On dirait presque qu'aucun acteur majeur du jeu vidéo ne pourra y réchapper. Erik Estavillo, un joueur américain s'est mis en tête d'attaquer fabricants de consoles et éditeurs de jeux pour des raisons quelque peu étranges.
Un joueur procédurier
Cet Américain, passionné de jeux vidéo, souffre de plusieurs maladies : TOC, dépression, agoraphobie ou encore maladie de Crohn. Sa seule échappatoire : les jeux vidéo. Il a donc décidé d'attaquer toutes les entreprises qui pourraient nuire à son bonheur d'y jouer. Permière victime, Sony, à qui Erik Estavillo reproche son bannissement du PlayStation Network après qu'il a insulté certains de ses contacts. Dernier lien avec le reste du monde selon lui, le joueur réclame 55 000 dollars au constructeur. Le juge chargé de l'enquête a débouté la demande du plaignant.
Microsoft se voit reprocher l'apparition du Red Ring of Death, cet anneau lumineux rouge qui apparait sur la console et signale sa mort certaine suite à un dysfonctionnement. 75 000 dollars sont donc réclamés au géant pour le « stress engendré » et la « tristesse qu'il va devoir endurer pendant un certain temps ». Nintendo n'y coupe pas puisque la mise à jour 4.3 de sa Wii empêche désormais à l'Américain de jouer à Mario Kart avec le personnage de Hermonie, normalement accessible aux seuls possesseurs de Super Mario Galaxy, mais qu'Erik Estavillo avait piraté.
Enfin, Blizzard, éditeur de World of Warcraft, y a droit aussi. Cette fois-ci le grief du joueur est encore plus incroyable : se rendre d'un point A à un point B lui prendrait trop de temps. Marcher plus vite s'acquiert en faisant évoluer son personnage, mais la frustration engendrée risque de le pousser à finir comme Shawn Woolley, joueur d'Everquest suicidé en 2001. Les verdicts des trois dernières affaires sont encore en suspens.