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69 % des « pirates » prêts à renoncer à cause de Hadopi ?


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Selon un sondage de l'Ifop commandé par 20 minutes, les adeptes du téléchargement illégal seraient prêts en majorité à renoncer à leurs habitudes. Un sondage qui doit ravir la Hadopi...

Le journal 20 minutes vient de publier les résultats d'un sondage effectué début juillet par l'Ifop, auprès d'un échantillon (non précisé) représentatif de la population âgé de quinze ans et plus. A la question : « Dans l'hypothèse où vous auriez l'habitude de télécharger illégalement, risquer la suspension de votre abonnement ou une amende de 1 500 euros vous ferait-il renoncer à cette pratique ? », 69 % des Français interrogés répondent oui.

Le journal quotidien gratuit indique également que 77 % se disent prêts à surveiller l'usage d'Internet de leurs proches au cas où leur propre connexion serait en jeu ; 66 % pensent que les premiers e-mails d'avertissement (qui partiront fin septembre) seront dissuasifs. Ils sont encore plus nombreux (70 %) à estimer que le piratage en ligne baisserait avec des abonnements à des services de téléchargement de musique légaux pour moins de dix euros par mois.

20 minutes ne donne pas accès à la totalité de ses chiffres. On peut être surpris par le niveau élevé de personnes qui se disent prêtes à renoncer, sachant que beaucoup d'internautes sur les forums se disent déjà déterminés à recourir à des moyens pour ne pas se faire repérer (en passant par des VPN, par exemple, ou par le direct download, sans oublier les newsgroups). C'est ce qu'avait montré notre sondage - non représentatif - en mars dernier. Quant aux offres légales à moins de dix euros, il en existe déjà, chez Deezer ou Spotify, pour ne citer qu'eux.

Les résultats du sondage doivent en tout cas conforter la position de la Hadopi, elle qui est désormais autorisée à agir. La présidente de la Commission de protection des droits de la Hadopi, Mireille Imbert-Quaretta, confiait à nos confrères du Nouvelobs.com : « Dès la première recommandation, le nombre de téléchargements illégaux va diminuer. C'est une loi pédagogique, de sensibilisation [qui] joue sur la peur du gendarme ».