ToutSurTout.biz
Le cofondateur de Microsoft poursuit 11 sites phares du Net


http://s1.lemde.fr/image/2010/08/30/545x273/1404223_3_53f7_deux-des-brevets-portent-sur-des-encadres-qui.jpg



Deux des brevets portent sur des encadrés qui s'affichent en marge d'un écran pour attirer l'attention.

Paul Allen, le cofondateur de Microsoft, a porté plainte, vendredi 27 août, via sa société Interval Licensing contre onze géants d'Internet, dont Apple, Google et Facebook, pour violation de brevets dans le domaine de la recherche en ligne. La plainte déposée par Interval Licensing, qui porte sur quatre brevets, cible également des portails Internet et des sites d'e-commerce, comme AOL,  Yahoo !,  eBay, et aussi le site de partage de vidéos YouTube de Google.

Selon M. Allen, qui a quitté Microsoft en 1983, ces entreprises auraient enfreint quatre de ses brevets. "Les brevets compris dans la plainte portent sur des technologies fondamentales de l'Internet développées par Interval Research dans les années 1990, que l'entreprise estime enfreints par les principaux moteurs de recherche et commerçants sur Internet", explique Interval dans un communiqué.

Deux d'entre eux concernent notamment des encadrés qui s'affichent en marge d'un écran pour attirer l'attention, un type de dispositif notamment utilisé pour indiquer l'arrivée d'un nouveau message sur certains gestionnaires de courrier électronique ou l'arrivée d'un nouveau commentaire sur certains sites de socialisation. "Ces brevets sont fondamentaux dans la manière dont les principales entreprises d'e-commerce et les moteurs de recherche opèrent aujourd'hui", affirme Interval.

"UNE ACTION DÉNUÉE DE FONDEMENT"

"Cette plainte contre quelques-unes des entreprises les plus innovatrices d'Amérique reflète une tendance fâcheuse de certaines personnes préférant rivaliser dans les tribunaux que sur le marché", a réagi un porte-parole de Google dans un communiqué transmis par courrier électronique.

Andrew Noyes, porte-parole du réseau social Facebook, a quant à lui fait part de l'intention du réseau social de se défendre contre ces accusations. "Nous estimons que cette action en justice est totalement dénuée de fondement et nous la combattrons énergiquement", a-t-il assuré.