Singapour a arrêté un de ses citoyens pour avoir publié un commentaire sur Facebook que l'État a jugé être un appel à la violence.
Les experts estiment que des arrestations reposant sur des commentaires publiés sur des réseaux sociaux ne devraient que s'amplifier, les gouvernements surveillant de plus en plus ces moyens de communication.
Le commentaire appelait à une manifestation et un mouvement de protestation, mais aussi à brûler un politicien singapourien et son parti politique après que l'auteur l'ait accusé de corruption.
Parlait-il au sens propre ou figuré et l'arrestation piétine-t-elle sa liberté d'expression ? Autant de questions qui ne semblent pas être à l'ordre du jour de Singapour qui a permis à l'utilisateur de 27 ans d'être relâché sous caution. C'est la première fois que l'État caractérise les faits. Jusqu'à présent, les personnes arrêtées pour avoir publié un commentaire jugé répréhensible sur Facebook étaient simplement remise en liberté sans être inculpées.