Après l'engueulade des services secrets américains envers leurs homologues français pour la mise en place d'HADOPI, c'est cette fois l'industrie high-tech américaine qui nous fait mourir de rire passer pour des idiots aux yeux du monde entier.
En effet, la très puissante Computer & Communications Industry Association a répondu à la consultation publique de l'autorité français sur les spécifications fonctionnelles des logiciels de sécurisation voulue par cette dernière.
La CCIA qui compte Google, Microsoft, Oracle, Facebook parmi ses membres, n'a pas caché son inquiétude à ce sujet.
Si elle ne doute pas de la volonté de l'État pour que des artistes et entrepreneurs de l'inculture tire profit de leur travail, la CCIA craint que encourager l'installation de logiciels de surveillance ne favorise “les comportements indésirables de gouvernements répressifs”.
Après avoir instauré la peine de mort numérique, la commission redoute que la France poursuive dans une voie un peu obscure, elle rejoindrait alors des pays comme la Chine, l'Iran ou encore la Birmanie, tristement célèbres pour le contrôle de la toile et les sanctions qui en découlent pouvant aller jusqu'à la peine de mort pour les opposants au régime.