Un officier américain a confisqué le téléphone d'un suspect et récupère les vidéos intimes présents dans l'appareil.

William Vasilakos a été mis en garde à vue en 2008 à Hartford, dans le Connecticut aux Etats-Unis. Comme la procédure l'oblige, ses affaires personnelles, dont son téléphone portable, lui ont été confisquées. Mais aujourd'hui, le gardé à vue soupçonne le policier qui lui a pris ses affaires d'avoir regardé et envoyé des vidéos intimes présents dans son portable.

Au lieu de placer le téléphone dans le département de la police réservé à cela, l'officier Michael Presti aurait en effet conservé le portable sur lui. Il se serait ensuite envoyé huit emails remplis de vidéos, de photos, et de textos explicites échangés entre le suspect et sa petite amie. En découvrant cela, William Vasilakos a immédiatement porté plainte.

Il réclame aujourd'hui des dommages et intérêts pour le préjudice qu'il dit avoir subi. Son avocat explique que "l'officier les a traité comme un couple de star du porno" en agissant ainsi, alors qu'ils vivaient une grande histoire d'amour. L'affaire sera présentée devant le juge mercredi.