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La « révolution du mobile » de Numericable ne plaît pas à Free


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Une véritable petite guerre serait sur le point d'éclater dans le petit monde des FAI. Ses protagonistes, Free et Numericable vont en découdre dans les jours à venir. L'enjeu : être le maitre de la « révolution du mobile ».

Explication.

Depuis quelques jours, les rédactions françaises reçoivent dans leur courrier une mystérieuse invitation pour le 11 mai prochain. Sa promesse : assister à la révolution du mobile.

Mais ce « teasing », pourtant classique, ne fait pas que des heureux. Free, propriétaire des marques Freebox Revolution et du service Free Mobile qui devrait être opérationnel en 2012 y voit là une communication calquée sur la sienne. C'est pourquoi la maison mère d'Iliad a fait appel à ses avocats pour rappeler le mystérieux organisateur à l'ordre.

Chacun veut sa révolution du mobile.

Nouveau rebondissement ce matin : l'organisateur de la « révolution du mobile » a décidé de rendre public le courrier de l'avocat en l'adressant à la presse avec la mention suivante : LaRévolutionDuMobile ne réjouit visiblement pas tout le monde ...

Même si le cabinet d'avocat se refuse à tout commentaire, les arguments développés dans le courrier sont limpides. Il craint « que cette communication cherche à profiter indûment de leurs propres efforts commerciaux ou d'en limiter les effets, tout en semant une certaine confusion vis-à-vis du public. Le caractère anonyme de cette communication accentue le problème »

Jusqu'alors, il était difficile de savoir qui se cachait sous l'appellation la « révolution du mobile » mais une recherche effectuée sur le site de l'événement permet de remonter jusqu'à un représentant d'un cabinet de conseil en communication : Vae Solis. Parmi les clients de ce dernier susceptibles d'être à l'origine de cette affaire, il n'y en a qu'un : Numericable.

Nul doute que cette bataille sémantique et juridique ne devrait pas s'arrêter là. Si Free ne peut s'opposer à une future offre de quadruple play de l'un de ses concurrents, il n'entend pas favoriser sa communication et devrait défendre sa "révolution".