Dans le cadre d'une enquête française, un serveur du Parti Pirate allemand a été saisi par les autorités d'outre-Rhin. Le Parti Pirate n'a toutefois rien à se reprocher.
Vendredi dernier, le Parti Pirate allemand a annoncé que plusieurs de ses serveurs ont été mis hors-ligne par la police allemande, et ce dans le cadre d'une enquête menée par les autorités françaises. L'affaire est néanmoins pour ainsi dire totalement étrangère aux activités du Parti Pirate.
Il s'agit d'une enquête afin de remonter la trace d'individus impliqués dans une attaque informatique à l'encontre d'EDF. En l'occurrence, un individu en particulier aurait eu recours à l'outil d'édition en ligne Piratepad - aux faux airs de Pastebin - afin de publier une clé SSH qui aurait permis l'attaque d'un serveur de l'électricien français. Le nom du groupe Anonymous circule.
Le Parti Pirate français, qui souligne bien que son homologue allemand n'est pas mis en cause, condamne ce qu'il qualifie " d'atteinte disproportionnée aux libertés d'expression et de communication d'un parti politique ".
Alors qu'un seuls des serveurs virtuels était concerné par l'enquête, ce sont " tous les serveurs du Parti Pirate allemand qui ont été mis hors-ligne ". " La coupure de tous les serveurs est une intrusion massive dans l'infrastructure de communication du sixième plus important parti politique d'Allemagne ". D'autant plus que la coupure est intervenue avant des élections législatives à Brême ( le Parti Pirate allemand a obtenu un peu moins de 2 % ).