Le groupe de hackers, qui fait beaucoup parler de lui en ce moment, vient de revendiquer l'attaque qui a fait tomber les serveurs des services secrets américains.
De récentes critiques (sur leur pageTwitter) avaient reproché aux pirates informatiques de ne s'en prendre qu'à des cibles trop faciles. En réaction à cela, ils ont voulu montrer qu'ils jouaient dans la cour des grands. Et pour ce faire, ce n'est pas une énième exploitation d'une faille chez Sony qui a été réalisée. Non, pour marquer les esprits, et faire taire ses détracteurs, le groupe a décidé de viser haut : la CIA.
Ainsi, ils ont rendu CIA.gov inaccessible pendant plusieurs heures hier soir. Ils ont revendiqué l'attaque à 23h00 (heure française) par un tweet, mais n'ont donné aucun détail quant aux modalités de sa réalisation.
Du côté de la CIA, on déclare simplement : «Le site Internet public de la CIA a rencontré des difficultés techniques qui l'ont poussé à répondre lentement pendant un court laps de temps hier. Ces problèmes sont maintenant résolus». Le hack par les Lulz n'est donc ni affirmé, ni infirmé.
En Angleterre, la BBC se demande si la panne du site est effectivement due à une cyber-attaque, ou bien si elle a été causée par le nombre phénoménal d'internautes qui s'y sont connectés pour vérifier la revendication des pirates.
Ce qui est sûr en tous cas, c'est qu'une attaque contre le site public de la CIA ne peut pas permettre d'avoir accès à des données sensibles de l'organisation.
Ne serait-ce alors que de la frime ?