Facebook possède désormais une énorme base active d'utilisateurs : 750 millions de comptes. Les nombreuses interactions ainsi que les données stockées nécessitent d'augmenter la puissance de calcul disponible ainsi que l'espace disque. Le réseau social n'a pas le choix : il devra posséder ses propres et nombreux serveurs pour progresser.
La société le sait et a annoncé mercredi, lors d'une conférence de presse, que des plans étaient bien en cours dans ce domaine. Facebook prévoit ainsi de bâtir des centres de données (datacenters) supplémentaires et justifie ce choix par la multiplication rapide des besoins et les frais générés par le leasing, autrement dit la location de matériel et d'infrastructure.
Selon le PDG et fondateur mark Zuckerberg, les besoins en stockage ont doublé depuis un an chez les utilisateurs. L'évolution de ces besoins n'est visiblement pas prête de s'arrêter puisque le patron estime qu'un utilisateur partagera à nouveau deux fois plus d'informations d'ici un an.
Si Facebook parle d'autres centres de données c'est que le deuxième est en bonne voie. Comme Apple, la société a fait le choix de la Caroline du Nord où le prix de l'énergie est moins élevé que dans le reste des États-Unis. Elle en possède déjà un opérationnel à Pineville en Louisiane, mais les nouveaux modèles seront davantage « verts ».
La construction de ces datacenters sera probablement suivie de près. Les performances de Facebook ne sont pas toujours au beau fixe et c'est l'un des avantages clés actuellement dans la lutte engendrée par Google+. Mais il ne faut pas oublier que Google possède bien entendu ses propres serveurs, et qu'il est nettement plus simple de garder d'excellentes performances avec 1,5 million de compte qu'avec 750 millions. Dans tous les cas, il faudra sûrement plusieurs années avant que ces centres de données ne soient prêts.