ToutSurTout.biz
Yahoo! n'exclut pas de se vendre au plus offrant


https://www.world-lolo.com/images/uploads/image.num1317049609.of.world-lolo.com.jpg



Jerry Yang, le fondateur de Yahoo!, a confirmé la rumeur dans une lettre interne envoyée à tous les employés : le conseil d'administration ne rejettera pas d'un revers de main les offres de rachat qu'il recevra sur la table. Cela ne signifie pas pour autant que Yahoo! sera cédé au premier venu. Mais contrairement à une certaine époque, l'option n'est pas exclue.

Dans sa lettre interne, Jerry Yang précise être en relation avec la banque Allen & Company afin d'évaluer au mieux Yahoo! et la conseiller sur son avenir. Et il est clairement précisé dans ce mémo qu'il « y a eu diverses demandes de renseignement de la part de plusieurs parties, qui ont déjà exprimé leurs intérêts sur un certain nombre d'options possible ». Et de rajouter que la société prendra le temps nécessaire pour sélectionner le meilleur choix possible pour l'entreprise, ses actionnaires et ses salariés...

Cependant, durant le même temps, Yang fait remarquer que le Conseil d'administration est toujours en quête un PDG permanent afin de remplacer Carol Bartz, récemment débarquée de façon abrupte.

Cela prouve que la vente de Yahoo! n'est pas l'unique option dont dispose la société. À moins que tout ceci ne soit que du bluff. N'oublions pas non plus la rumeur du moment où Yahoo! pourrait racheter AOL et placer Tim Armstrong, le patron d'AOL, en tant que PDG de Yahoo!.

Qui croquera Yahoo!, et pour combien ?

Yang a profité de cette lettre pour rappeler que les services de sa société étaient utilisés par 680 millions d'internautes à travers la planète, et que Yahoo! était toujours leader en affichage publicitaire.

Reste maintenant à savoir qui pourra mettre la main sur Yahoo!, et surtout pour combien de milliards. Aujourd'hui, Yahoo! est valorisée au NASDAQ à 18,57 milliards de $. Même augmentée de 30 voire 50 %, il s'agit d'une somme largement accessible à bon nombre de sociétés liées au Web ou à des firmes d'investissements. Le nombre de prétendants est donc potentiellement élevé.