Le site de streaming musical illimité et gratuit, qui connaît le succès depuis que Deezer et Spotify ont limité leurs écoutes gratuites, est la nouvelle cible à abattre pour les majors.
Et la plus grosse d'entre elles (qui vient récemment de s'offrir EMI) a décidé de lancer l'offensive. Universal a porté plainte auprès d'un tribunal New Yorkais, avec comme argument principal l'allégation que les employés de Grooveshark auraient eux-même mis près de 100000 morceaux en ligne sur la plateforme. Ce qui viole de nombreux droits d'auteur.
La maison de disques de Pascal Nègre, qui n'a signé aucun accord avec Grooveshark (qui a tout de même signé avec EMI) n'attaque pas pour contrefaçon, mais parce qu'elle affirme que ses avocats ont la preuve qu'une partie du catalogue du site a été fournie par ses employés.
Il faut dire qu'aux Etats-Unis, un site de streaming n'est pas responsable du contenu qu'il héberge devant la loi, tant que les données ont été ajoutées par ses utilisateurs. Il doit néanmoins supprimer un fichier aussitôt qu'un ayant-droit en a fait la demande. Mais si, comme l'affirme Universal, des employés de la plateforme sont impliqués, alors l'amende pourrait être salée.
A suivre ...