La machine produite par une organisation caritative rencontre quelques problèmes pour sa fabrication. Celle-ci, qui devait s'effectuer au Royaume-Uni, va finalement être exécutée à l'étranger.
Le projet Raspberry Pi voit ses plans contrariés par des problèmes d'argent, principalement à cause d'une taxe.
En Angleterre, les ordinateurs importés ne sont pas taxés, mais les composants, si. Un contexte qui pourrait l'expliquer l'état moribond de la production de machines dans le pays.
"Si une entreprise britannique importe des composants, elle doit payer des taxes sur ces derniers. Alors que si un appareil complet est assemblé à l'étranger et importé au Royaume-Uni, avec tous ces composants à l'intérieur, aucun frais d'importation n'est appliqué", ont expliqué les responsables du projet.
Une situation aberrante, qui ne leur permet pas de payer une production locale, et qui les a donc poussés à chercher d'autres solutions. En l'occurrence, des constructeurs de l'Extrême-Orient.
L'équipe de Raspberry Pi, cet ordinateur de la taille d'une carte de crédit destiné à des fins éducatives, souhaitait à la base donner du travail à l'industrie électronique britannique. Mais les tarifs demandés par les fabriquants locaux étaient trop élevés, et la cadence e fabrication trop lente. Rien à voir avec les offres de leurs concurrents asiatiques.
Une première salve de 10000 modèles B (voir ici nos descriptions des modèles A et B) devrait être produite d'ici à la fin du mois. Pour le modèle A, une fabrication au Royaume-Uni serait toujours envisagée.