À partir de cet été, il sera possible d'utiliser les réseaux 2G et 3G dans le tunnel sous la Manche dans le sens France/Grande-Bretagne. Cette installation n'est pas sans relation avec les prochains Jeux Olympiques de Londres qui auront lieu en juillet.
Eurotunnel a annoncé ce projet dans un communiqué en date du 6 mars. Sous la houlette d'Éric Besson, ministre de l'Industrie et de l'Économie Numérique, les quatre opérateurs mobiles français ont ratifié l'accord. Pourtant, dans un premier temps seuls Bouygues Telecom, SFR et Orange seront en mesure d'offrir une connexion dans le tunnel.
Free Mobile suivra avec cinq ans de retard. Son installation ne sera opérationnelle qu'en 2017, un délai dû à sa récente arrivée sur le marché. Néanmoins, ses abonnés pourront tout de même bénéficier des connexions 2G et 3G sous la Manche grâce à l'accord d'itinérance que Free Mobile avait conclu avec Orange en 2011.
Alcatel-Lucent a déployé une infrastructure filaire depuis 2009 sur les 53 km du tunnel sous la Manche. Les quatre opérateurs vont devoir y installer leurs équipements. Cette mise à jour des installations affiche un coût de 14 millions d'euros que se partageront les opérateurs. Pour la partie technique, le signal passera par une fibre optique. Il sera ensuite propagé à l'extérieur par l'intermédiaire de câbles rayonnants. Des répéteurs seront installés tous les 750 mètres.