Pour éviter tout risque de tricheries et/ou de fuites des exercices, des détecteurs de portables ont été installés dans certaines salles d'examen, dont la localisation n'a bien entendu pas été divulguée.
La lutte contre la fraude s'intensifie pour le baccalauréat. Un chantier initié par le précédent ministre de l'Education nationale Luc Chatel, qui se poursuit donc pour l'examen de 2012. On se souvient aussi qu'en 2011, l'épreuve de mathématiques du Bac Scientifique s'était retrouvée sur Internet avant l'épreuve : 400 candidats avaient été suspectés de tricherie, 250 sanctionnés avec sursis.
Rappelons que ce genre de délit peut coûter très cher : jusqu'à 5 ans d'interdiction de passer un examen. Désormais, la veille sur Internet a été abandonnée par le gouvernement, qui a changé de méthode.
Le gouvernement indique que pour la première fois, des détecteurs de téléphones portables ont été dispersés dans certains établissements. On parle « d'outils de détection de téléphones portables et autres appareils de transmission », dont la localisation n'a pas été communiquée. Aussi, nous n'avons que peu de détails sur le fonctionnement de ces détecteurs, qui ne sont pas des « brouilleurs d'ondes » comme cela avait été suggéré.
300 détecteurs installés.
Les appareils seraient donc capables de détecter l'émission d'ondes, sans précision quant à la localisation. Selon certaines rumeurs, le nombre de ces dispositifs serait de 300 environ installés, sur les 4762 centres d'examens. Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO), avait refusé de confirmer ou d'infirmer ce chiffre « pour des raisons que vous comprenez », alors qu'il était interrogé lors d'une conférence de presse.
Jusqu'à l'année dernière encore, c'était aux surveillants d'interdire l'utilisation des téléphones portables pendant les examens. C'est donc la première fois qu'un dispositif technique est mis en place pour lutter contre ce phénomène.