Le site Wikileaks et son créateur Julian Assange ont refait parler d'eux dernièrement, alors que le fondateur du site, accusé d'agressions sexuelles et de viol, avait demandé l'asile politique en Équateur. En réponse, un groupe de hackers se faisant connaître sous le nom d'AntiLeaks s'en est pris à son site pour se faire entendre.
Alors qu'il est toujours détenu au Royaume-Uni, et doit toujours être extradé vers la Suède, où il sera jugé, Julian Assange a provoqué l'effet d'une bombe dans certains milieux après avoir demandé l'asile politique en Équateur. Le groupe AntiLeaks a lancé ces derniers jours plusieurs attaques par déni de service, avant d'expliquer son geste : « Nous ne faisons pas cela pour attirer l'attention sur nous-mêmes. Nous sommes de jeunes adultes, citoyens des États-Unis d'Amérique, et nous sommes profondément préoccupés par les développements récents au sujet de Julian Assange et de sa tentative d'évasion en Équateur. »
Considérant que Julian Assange, avec Wikileaks, représente « une nouvelle race de terroriste », le groupe explique donc s'en prendre à Julian Assange et à ses soutiens pour contrer « sa tentative d'échapper à la justice ». Rappelons que Wikileaks avait beaucoup fait parler de lui après avoir diffusé de nombreux documents confidentiels sur des affaires publiques ou privées, notamment l'intégralité du procès de l'affaire Marc Dutroux, plusieurs milliers de documents secrets sur la guerre en Irak, ou encore des informations sur la sécurité nucléaire du Japon après les accidents de Fukushima. Durant ses précédents démêlés avec les gouvernements de différents pays, Wikileaks avait d'ailleurs reçu entre autres le soutien d'Anonymous.