Commençons par la technologie la plus économique : les écrans résistifs. Dans un écran résistif, la surface de verre de l'écran CRT ou LCD est recouverte d'une couche tactile souple. La détection du toucher se fait par la pression exercée.
Comment ça marche ?
La couche tactile est composée de deux épaisseurs, deux membranes. Elles sont toutes deux rendues conductives par dépôt d'une couche d'oxyde métallique. Elles sont maintenues séparées par des minuscules patins isolants. Lorsqu'une pression est exercée en un point de l'écran, la membrane supérieure est écrasée sur la membrane inférieure, et il y a donc contact électrique. La position de ce contact est relevée par le contrôleur de l'écran tactile, qui soumet alternativement les bords de l'écran à un faible courant.
Avantages
Cette technologie est très bon marché. Par ailleurs elle sensible à toutes formes de toucher, que ce soit avec le doigt, ou avec un stylet. Elle n'est pas non plus affectée par la présence de poussière, ou de gras ou d'eau à la surface de l'écran. De plus sa précision et suffisamment bonne pour un très grand nombre d'usages. Cependant, elle possède également un certain nombre de défauts.
Inconvénients
En premier lieu, l'ensemble des couches tactiles est assez peu transparent. Elles consomment en général 20 à 25 % de la luminosité de l'écran. Qui plus est l'accumulation de couches d'indices de réfraction différents peut générer des reflets, et nuit aux angles de vision de l'écran.En outre, du fait de leur souplesse, ces couches sont assez fragiles. Elles sont notamment sensibles aux griffures voire même aux entailles créées par des objets pointus.
Résistants malgré tout
Mais ces inconvénients ne doivent pas être surestimés. Les écrans tactiles résistifs sont aujourd'hui omniprésents sur les PDA, téléphones portables, navigateurs GPS, les baladeurs Archos, ou les consoles de jeu. Même en utilisation intensive, comme sur la Nintendo DS, leur longévité n'est pas vraiment un problème.