Hong Kong a lancé samedi ses premiers taxis électriques, dans un effort pour tenter de réduire l'importante pollution de cette mégapole du sud de la Chine de sept millions d'habitants.
Les 45 voitures rouges du constructeur chinois de voitures électriques BYD, en partie financé par l'investisseur américain Warren Buffett, sont mues par des batteries au phosphate de fer qui se rechargent en deux heures, et ont une autonomie de 300 kilomètres, selon BYD.
L'idée sera testée pendant six mois. Selon l'Association des taxis, outre ses bénéfices écologiques, le taxi électrique devrait coûter moins cher à faire fonctionner, revenant à 0,2 ou 0,3 cent hongkongais du kilomètre, contre 0,8 pour un taxi à essence (10 cents de dollar américain).
L'association a appelé les autorités à mettre en place plus de bornes de rechargement. BYD a annoncé l'installation de 47 bornes situées en neuf endroits.
Le gouvernement local a annoncé l'an dernier, pour la première fois depuis 25 ans, vouloir diminuer la pollution, responsable selon une étude de l'université de Hong Kong de plus de 3.000 morts par an.