C'est en tout cas ce que pense Michael Douglas : l'acteur l'a affirmé dans une récente interview publiée par le quotidien britannique The Guardian.
Atteint il y a trois ans d'un cancer de la thyroïde qu'il a pu soigner grâce à une chimiothérapie ainsi qu'une radiothérapie, Michael Douglas a déclaré que son cancer n'était pas dû à un excès d'alcool ou une forte consommation de tabac, mais avait été provoqué par une maladie sexuellement transmissible.
« Sans entrer dans le détail, ce cancer très spécifique est causé par le virus du papillome humain (VPH) et provient (de la pratique) du cunnilingus ».
Je m'inquiétais pour savoir si les soucis causés par l'incarcération de mon fils n'auraient pas contribué à déclencher le cancer, mais non, en fait c'est dû à une maladie sexuellement transmissible. Et si vous l'attrapez (le cancer), le cunnilingus est aussi le meilleur moyen de le soigner ».
«Je dois faire des contrôles réguliers, actuellement tous les six mois, mais tout est normal depuis deux ans (...) ce type de cancer ne récidive pas dans 95% des cas».
Michael Douglas, 68 ans, tient le rôle d'un pianiste virtuose gay et bling-bling dans le dernier film de Steven Soderbergh Behind The Candelabra (Ma vie avec Liberace).
Selon des recherches effectuées par la faculté d'odontologie de Malmö (Suède) et le journal médical The New England Journal of Medicine, il y aurait effectivement un lien de cause à effet entre les pratiques sexuelles orales et le cancer de la gorge. Le VPH est également à l'origine de 99% des cas de cancers de l'utérus, selon une étude du système de santé britannique (NHS).