Au Cameroun en mars 2000, le Président de la République institue un "commandement opérationnel" pour lutter contre le grand banditisme de la région de Douala. Le commandement procède à des rafles : 1600 personnes disparaissent ou sont tuées. Un an après, neuf jeunes garçons disparaissent.Le haut-commissaire aux droits de l'homme aux Nations Unies est saisi. Les auteurs de ces rafles sont jugés responsables mais les procédures n'aboutissent pas. Les familles des victimes doivent vivre entre désirs de justice et pressions pour que les crimes soient à jamais effacés de la mémoire collective.