L'affaire avait suscité la polémique la semaine dernière.
Le préfet Jean-Jacques Debacq, responsable du traitement des infractions des radars routiers, surnommé "Monsieur PV" et soupçonné d'avoir fait payer ses contraventions par l'État, a démissionné.
Cette démission a été confirmée par le ministère de l'Intérieur.
Une enquête a été ouverte, lundi, pour déterminer si le directeur de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai) a fait payer à son administration ses contraventions routières, comme le dénonce Mediapart. Selon le site Internet, ce haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, à la tête d'une agence chargée de traiter les infractions établies par les radars routiers, aurait "fait payer à son administration - c'est-à-dire par le Trésor public - les contraventions routières du dimanche dont son véhicule de fonction, une Peugeot 508, fait l'objet". Il aurait également échappé au retrait de points sur son permis de conduire que les infractions auraient dû entraîner.
Mediapart dit avoir retracé "une douzaine de contraventions" attachées au véhicule du préfet, "soit près de 700 euros" qui auraient été réglées par mandats administratifs.
Voila des photos de Peugeot 508 :