Controversée depuis son lancement, la cigarette électronique fait encore parler d'elle aujourd'hui. Une étude japonaise affirme qu'elle contient des substances cancérigènes.
La cigarette électronique est très populaire et les chiffres parlent d'eux-mêmes, 3 milliards de dollars par an dans le monde, contre seulement 2 milliards de dollars en 2012. Seulement voilà, elle fait aussi beaucoup parler d'elle en raison de son risque potentiel pour la santé. En effet, l'Organisation mondiale de la santé a recommandé au mois d'août d'interdire aux détaillants de vendre ces produits aux mineurs ainsi que son utilisation dans les lieux publics fermés.
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Un danger potentiel pour la santé de l'adolescent et du fœtus, qui vient tout juste d'être confirmée par le rapport de l'Institut national de la santé publique japonais qui a été remis jeudi 27 novembre 2014 au ministère de la Santé. Dans cette étude, réalisée par l'équipe du chercheur Naoki Kunugita, on apprend que les vapeurs de la cigarette électronique contiendrait pas moins de 4 substances cancérigènes.
Ces vapeurs contiennent du formaldéhyde, un composé classé comme "cancérogène certain" par le Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS, du glyoxal, de l'acroléine, et du méthylglyoxal. Après avoir effectué une batterie de tests sur cinq marques de cigarette électronique différentes, les chercheurs ont affirmé que "les taux varient grandement d'une marque à l'autre et même pour une même marque d'un échantillon à l'autre".
L'étude montre également que les quantités de formaldéhyde varient "au cours de l'expérience et s'élèvent particulièrement en cas de surchauffe du fil résistif intégré". Le plus effrayant est que l'étude affirme que l'une des marques utilisées contient jusqu'à 10 fois plus de formaldéhyde que la cigarette traditionnelle. Pour effectuer des mesures précises et dans les conditions réelles, les tests ont été réalisés avec une machine qui effectue à chaque fois une série identique de 15 bouffées, à dix reprises, avec la même cartouche et avec des pauses.
A l'heure actuelle, l'étude ne peut pas affirmer que la cigarette électronique est vraiment cancérigène, mais seulement que certains liquides utilisés peuvent contenir des substances très cancérigènes.