David Bowie incarne un prisonnier de guerre maltraité par un officier japonais sadique, sans doute son meilleur rôle à l'écran.
Chez Oshima, les corps ont toujours été le véhicule accablant de la vérité. De même dans "Furyo", ils ne savent garder un secret. Leur poids d'évidence les rend traître à eux-mêmes, plus encore dans la lumière écrasante d'un soleil implacable, qui n'est pas sans rappeler celui des tragédies antiques.