WTA - US Open 2015 Flavia Pennetta remporte le trophée et tire sa révérence
Beaucoup de premières, et une dernière pour Flavia Pennetta. L'inattendue lauréate de l'US Open 2015, au terme d'une surprenante finale samedi contre sa compatriote Roberta Vinci, a annoncé qu'elle mettait un terme à sa carrière.
Grâce à ce succès lors de la toute première finale 100% italienne de l'histoire des tournois du Grand Chelem, la joueuse de 33 ans va bondir lundi à la 8e place mondiale, le meilleur classement de sa carrière. Elle a aussi établi un nouveau «record de persévérance» en décrochant un premier titre majeur à sa 49e participation -Marion Bartoli détenait le record jusque-là avec 47 tournois pour son sacre à Wimbledon en 2013.
Première Italienne à remporter l'US Open
Mieux encore, Pennetta est devenue, en disposant de Roberta Vinci en une heure et trente-trois minutes (7-6 [7/4], 6-2), la première Italienne à remporter le tournoi new-yorkais et la deuxième à décrocher un titre majeur depuis le début de l'ère Open après Francesca Schiavone à Roland-Garros en 2010.
Mais la joueuse de Brindisi a gardé le meilleur pour la fin, après une longue étreinte avec son adversaire, qu'elle connaît depuis leurs neuf ans. «Je suis très heureuse, je n'ai jamais pensé aller aussi loin dans ce tournoi, c'est incroyable», a souligné celle qui partage la vie de Fabio Fognini, tombeur au 3e tour de l'ancien N.1 mondial Rafael Nadal et présent dans les tribunes.
Après les remerciements d'usage, elle a pris tout le monde de court en annonçant qu'elle allait tirer sa révérence en fin de saison. «Toute joueuse rêve de rentrer chez elle avec un tel trophée et de finir sur une telle note, c'était mon dernier match à l'US Open», a-t-elle expliqué, déclenchant dans l'assistance larmes et applaudissements. Le public de Flushing Meadows, privé du sacre tant attendu de sa favorite, la N.1 mondiale Serena Williams, éliminée la veille à la surprise générale par Vinci, reverra pourtant certainement Pennetta, qui a dit ne pas concevoir sa vie sans le tennis et vouloir «rester d'une manière ou d'une autre».