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[Tennis] Le numéro un mondial Novak Djokovic domine Roger Federer pour remporter l'US Open


Le numéro un mondial Novak Djokovic domine Roger Federer pour remporter l'US Open


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Victorieux (6-4, 5-7, 6-4, 6-4 en 3h20) de Roger Federer dans une ambiance de feu, Novak Djokovic a montré un mental d'acier pour remporter son dixième titre du Grand Chelem.

Roger Federer s'est retrouvé face à un mur. Il a beau adoré cette situation qui lui rappelle son enfance, il n'a rien pu faire contre la muraille serbe. Novak Djokovic a résisté à tout. On connaissait ses défenses implacables, il y a ajouté des nerfs en acier trempé. Pour remporter son dixième titre du Grand Chelem, son troisième de la saison, il a dû affronter non seulement un Suisse ultra offensif (cinquante-neuf montées dont trente-neuf gagnantes) mais 23.000 personnes unies pour soutenir leur héros. Après avoir attendu plus de trois heures le début de la finale en raison de la pluie, les spectateurs se sont chargés de mettre le feu.
19/23 dans la défense des balles de break
Le numéro 1 mondial a eu droit à la totale : des applaudissements nourris après chaque première balle ratée ou faute directe, les fameux retours SABR en demi-volées de son adversaire à partir du deuxième set, dix-neuf balles de break sauvées sur vingt-trois. Lui, le volcanique, n'a pas bougé une oreille. Il a tenu sa ligne de conduite et son doigt pointé vers sa tête lors de son break à 4-4 au troisième set en disait long sur sa performance mentale. Pourtant RF a tout tenté. Quand il a retrouvé sa première balle disparue au premier set, il a mis une pression constante sur son rival en frappant à pleine puissance ses revers et en investissant le filet à chaque occasion. Mais ses nombreuses  fulgurances n'ont pas résisté à la solidité adverse.

Des lobs magiques

Pour battre ce Novak Djokovic, il lui fallait réussir le match parfait, il a réalisé un excellent match et ça n'a pas suffi. Calme et déterminé, le Serbe l'a contré avec une précision chirurgicale à l'image de ses deux lobs magiques à 2-1 dans la deuxième manche et de son début de troisième set, ponctué d'un break qui a éteint le feu adverse. Même au moment de conclure, il a tenu. Malgré deux breaks d'avance (5-2), il s'est retrouvé avec trois balles de 5-5 à sauver. Et il l'a fait. Implacable. Sa joie de gagner son deuxième US Open, il l'a partagée avec sobriété avec son clan. Dans l'adversité, Novak Djokovic est encore monté d'un cran. Le patron, c'est lui.