La sentence est tombée pour UberPop et la note sera salée. Au grief de "pratique commerciale trompeuse", le service devra verser pas moins de 150 000 euros pour violation de la loi française Thévenoud.
La Cour d'Appel de Paris a rendu son verdict et condamné UberPop. 150 000 euros pour une mauvaise qualification, c'est donc le prix a payer. Il faut remonter au lancement du service, puisqu'à ce moment et pendant une période de deux mois - du 5 février au 25 mars 2014 - le spécialiste américain des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) avait présenté son service UberPop comme du covoiturage, avant de le requalifier de « transport à la demande payant ».
Déjà condamné en Octobre à 100 000 euros, l'Appel ne leur a donc été d'aucun secours, bien au contraire. La Justice maintient ses accusations, arguant que le transport de passagers, sous couvert de covoiturage, réalisé dans un but lucratif, est illégal. L'amende ne risque cependant pas de ruiner le groupe et celui-ci peut s'estimer heureux, le Parquet estimait que le préjudice devait se payer à hauteur de 200 000 euros.