WhatsApp est utilisé par des millions d'utilisateurs à travers le globe. Aux dernières nouvelles, la solution aurait ainsi séduit plus de 800 millions de personnes et elle viendrait même de dépasser la barre des 30 milliards de messages envoyés. Elle est d'ailleurs très populaire au Brésil et c'est précisément pour cette raison que la justice brésilienne est vivement critiquée depuis quelques heures.
A la base, WhatsApp a été fondé en 2009 par deux anciens ingénieurs de Yahoo, Jan Koum et Brian Acton. Ils souhaitaient simplement offrir une alternative aux SMS et la solution a tout de suite rencontré le succès.
WhatsApp ne répond plus au Brésil.
Cela n'a d'ailleurs de surprenant car tous les opérateurs ne proposent pas des forfaits avec SMS et MMS illimités. Loin de là, même.
WhatsApp serait-il dans le collimateur de la justice brésilienne ?
Facebook a tout de suite eu un coup de coeur pour l'application et pour sa plateforme. Le géant des réseaux sociaux a ainsi signé un chèque de 16 milliards de dollars en février 2014 pour mettre la main dessus.
Mais revenons-en plutôt au sujet de cet article.
La justice brésilienne a visiblement une dent contre WhatsApp puisqu'elle a ordonné hier, mercredi 16 décembre, le blocage de l'application pendant quarante-huit heures dans le pays.
Les opérateurs du pays ont appliqué cette décision ce matin et les brésiliens ne sont donc plus en mesure d'utiliser l'outil sur le territoire.
Le juge responsable de cette décision n'a pas expliqué son geste et il s'est contenté d'évoquer une enquête criminelle en cours.
WhatsApp aurait effectivement refusé de collaborer avec les autorités et c'est précisément ce qui aurait poussé la justice brésilienne à prendre cette décision. Le conditionnel n'est évidemment pas là par hasard.
WhatsApp aurait refusé de divulguer des informations sur ses utilisareurs
Non car l'application est extrêmement populaire au Brésil et cela fait plusieurs mois que les opérateurs téléphoniques locaux pointent la solution du doigt en se plaignant du manque à gagner qu'elle représente, surtout depuis l'arrivée de la VoiP.
Certaines personnes pensent ainsi que cette décision aurait pu être motivée par la campagne de lobbying menée par les opérateurs brésiliens.
Mark Zuckerberg n'a évidemment pas tardé à réagir et il a publié un long message sur Facebook pour expliquer à quel point il est surpris et sidéré par cette décision. Il encourage du coup les brésiliens à utiliser Facebook Messenger en attendant la fin du blocage.
En attendant, cette décision fait tout de même quelques heureux. Telegram aurait effectivement gagné pas moins d'un million d'utilisateurs en l'espace de quelques heures.