Tous les scientifiques vous le diront, les maladies non transmissibles représentent la principale cause de décès dans le monde. Le diabète, les cancers et les maladies cardiovasculaires font des millions de morts chaque année. Elles frappent souvent au hasard mais il existe aussi des facteurs de risques comportementaux. Le sommeil en ferait partie.
Comme chacun le sait, le sommeil est un état naturel et il est aussi indispensable à notre bien-être. Il permet à l'organisme de se relâcher, bien sûr, mais il nous aide aussi à consolider notre mémoire.
Dormir tue, plus que l'alcool même.
Magnifique, mais il peut dans certains cas nous aider à résoudre nos problèmes psychologiques. Comment ? Grâce aux rêves !
Le sommeil est indispensable à notre bien-être
Freud a été le premier à s'intéresser aux rêves et à faire des recherches dessus. Il estimait effectivement que le rêve n'était pas qu'une simple manifestation de notre imagination mais qu'il permettait aussi à notre inconscient de s'exprimer.
Sa théorie a été reprise ensuite par ses pairs et les rêves sont aujourd'hui considérés par les psychiatres et les psychanalystes comme la voie royale qui mène jusqu'à l'inconscient de l'individu. Et c'est assez logique finalement car le rêve ne ment pas.
Mais revenons-en plutôt au sujet de cet article.
Je ne vous apprendrai sans doute rien en vous le disant mais la plupart des études récentes indiquent que la sédentarité peut avoir des effets négatifs sur notre santé.
Si vous passez vos journées vautré dans votre canapé à manger des burgers et à fumer des cigares en enchainant les verres de vodka, alors vous vous exposez davantage aux maladies cardiovasculaires qu'une personne menant une vie plus saine.
Des chercheurs australiens ont voulu aller encore plus loin et ils ont ainsi lancé une étude portant sur le sommeil en 2006. Ils ont analysé les comportements de plus de 230 000 personnes pour déterminer l'impact du sommeil sur leur santé.
L'étude a démarré en 2006 avec plus de 230 000 participants
Ils ne sont évidemment pas les premiers à le faire mais ils ont poussé le concept assez loin puisqu'ils ont intégré plusieurs variables à leur étude.
Des variables comme le temps passé assis, le manque de sommeil, l'excès de sommeil et l'activité moyenne journalière des participants.
Sans surprise, quelqu'un qui reste assis toute la journée, qui dort beaucoup et qui ne fait pas de sport a plus de chance de passer l'arme à gauche qu'une personne active. L'association de ces trois facteurs est même mortelle puisqu'elle multiplie par 4,23 le risque de décès.
Mais nos amis australiens ont aussi analysé chaque facteur indépendamment l'un de l'autre. Ils se sont alors rendu compte que le fait de rester assis toute la journée n'avait que peu d'effet sur le taux de mortalité des gens (+15%), contrairement aux grasses matinées répétées (+44%).
En revanche, si vos nuits sont souvent trop courtes, vous n'avez pas à vous en faire puisque cela aura peu d'impact sur votre santé.
A titre de comparaison, une forte consommation d'alcool n'est pas aussi dangereuse qu'on pourrait le croire. Pas selon cette étude du moins puisqu'elle augmente le risque de mortalité de seulement 8%. Le tabagisme est beaucoup plus meurtrier en revanche, avec un risque de mortalité accru de 90%.
Que peut-on déduire de cette étude ? Tout simplement qu'il vaut mieux boire et dormir peu plutôt que de fumer et d'enchainer les grasses matinée. Tiens, d'ailleurs, ce n'est pas l'heure de l'apéro ?
Inutile de le préciser mais ces résultats sont tous à prendre avec prudence. Les études sont souvent perfectibles.