En Normandie, un groupe de vacanciers et notamment des femmes voilées ont été chassés d'une plage par le maire accompagné de policiers.

Ces touristes venus de Mantes-la-Ville dans les Yvelines étaient venus pour une sortie plage organisée par les centres de vie sociale de la municipalité de Blonville-sur-Mer dans le Calvados. Parmi les participants, des femmes voilées et des familles originaires d'Afrique affirment avoir été victimes de racisme, après que le personnel de la plage leur ait demandé d' « aller plus loin ».

Les personnes concernées auraient alors obéis mais le maire aurait tout de même débarqué accompagné d'un policier municipal pour leur interdire la baignade. « On s'est vite aperçu que l'on gênait et que cela était dû à notre apparence » témoigne une femme sur facebook. D'autres propos racistes auraient été prononcés comme par exemple : « qu'ils retournent dans leur cité, ils n'ont rien à faire ici ».

Le maire de la commune nie toute intention raciste. Selon lui, il leur a simplement demandé de changer de place pour des raisons de sécurité car leurs parasols rendaient la visibilité et la surveillance de la baignade compliquée.

Toujours selon l'élu, le groupe n'aurait pas apprécié d'être déplacé et serait allé se baigner dans une zone non surveillée et réservée aux bateaux en refusant de revenir dans une zone autorisée.

Il nie également les accusations de propos racistes : « Aucun propos raciste n'a été prononcé à l'encontre des membres du groupe. ». Il a aussi affirmé que l'avocat de la municipalité décidera d'éventuelles suites judiciaires dans cette affaire.

Une anecdote qui revient chaque été en France, mais très peu relayée dans les médias.