Une annonce de Manuel Valls vient de créer une polémique sans précèdent à l'assemblée nationale aujourd'hui. En effet, dans le cadre de la prolongation de l'état d'urgence, le gouvernement souhaite annuler purement et simplement les élections présidentielles de 2017.
Francois Hollande est ses ministres resteraient donc en place au minimum jusqu'à 2022.
La raison évoquée par le premier ministre serait le manque de temps restant dans ce quinquennat pour poursuivre les grandes reformes engagées, comme la lutte contre le terrorisme, la relance de l'emploi et la construction de logements d'accueil pour les migrants.
Si cette mesure peut paraître extrême, elle est néanmoins possible grâce aux nouveaux droits octroyés par l'état d'urgence. D'après Manuel Valls, cette mesure sera nécessaire car il craint que le futur gouvernement ne soit pas suffisamment compètent pour reprendre les reformes en cours.
La colère s'est bien entendue fait entendre dans les rangs de l'opposition, mais le premier ministre a rapidement calmé la grogne en rappelant que l'état d'urgence lui permettait également d'emprisonner n'importe quel opposant politique jugé « trop virulent ».
François Hollande devrait apparaître prochainement lors d'une allocution télévisée pour annoncer cette nouvelle.