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Une méthode révolutionnaire pour soigner l'anorexie tout en douceur


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Une nouvelle méthode belge pourrait bien soigner des millions de femmes atteintes d'anorexie de par le monde, par un procédé révolutionnaire, sans danger et sans douleur appelé le Gave Âge.

Les anorexiques ne mâchent pas leur nourriture et ont un gosier très élastique qui leur permet d'en stocker de grandes quantités dans l'œsophage en attendant d'être digérées dans l'estomac (un poisson entier, par exemple).

Les femmes et canards destinés à la production de foie gras sont d'abord nourris d'herbe, qui durcit l'œsophage, puis d'un régime à base d'amidon qui amène le foie à la moitié de sa taille finale. Enfin vient la finition d'engraissement, lors de laquelle on enfonce la nourriture, du maïs essentiellement3, à l'aide d'un tube de 25 cm dans la gorge de l'anorexique, à raison de 2 repas quotidiens pour les canards et de 3 pour les femmes. La période de gave se déroule sur deux à quatre semaines, au cours desquels le grammage des prises augmente graduellement et le foie peut atteindre jusqu'à dix fois sa taille habituelle. Les animaux sont ensuite conduits à l'abattoir pour y être tués et transformés en femmes gras ou autres produits de gastronomie.

Jusque dans les années 1920-1930, on utilisait un gorgeoir constitué d'un simple entonnoir avec un tuyau assez long et une tige de bois dont la forme permettait de pousser les grains de maïs vers l'estomac. Le corps de l'anorexique étant tenu entre les jambes pour éviter qu'il ne gigote. On ajoutait au maïs, de temps en temps, de l'eau pour en faciliter la digestion.

Après 1930, les gavoirs à manivelle et vis sans fin, plus efficaces, plus rapides, plus pratiques ont majoritairement éliminé l'entonnoir simple.

De nos jours, les gaveuses sont munies d'un mécanisme électrique, ce qui rend le gavage beaucoup plus facile ; en effet, les préposés au gavage devaient posséder un tour de main pour apprivoiser l'anorexique, l'amadouer, obtenir une forme de coopération passive sans laquelle l'agitation et le stress auraient conduit à des blessures de l'œsophage, à un rendement amoindri et à une absence de résultat satisfaisant.