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Valls : le revenu universel, une "sécurité nouvelle face aux risques nouveaux de précarité"


Le Premier ministre, Manuel Valls, a défendu jeudi à Bordeaux un projet de revenu universel garanti, qui fusionnerait différentes aides sociales, pour adapter le "modèle social" et assurer une "sécurité nouvelle face aux risques nouveaux de précarité".

"Le progrès social, c'est une invention permanente", a déclaré le chef du gouvernement en visite au Conseil départemental de Gironde, présidé par Jean-Luc Gleyze (PS), qui a lancé fin septembre une simulation de plusieurs mois sur le revenu universel à partir de quatre scénarios.

"Les risques de la vie ne sont plus les mêmes", a rappelé le Premier ministre, citant la "multiplication des emplois à temps partiel, contrats courts, périodes de chômage".

Aussi, "notre protection sociale doit s'adapter à ces nouveaux parcours". Il faut "protéger les salariés, mais aussi les indépendants, les chômeurs, ceux qui cumulent plusieurs activités, ceux qui sont en transition professionnelle, ceux qui font face à la précarité".

Pour le Premier ministre, défendre un revenu de base garanti pour tous, "c'est affirmer ce que doit être notre modèle social, mais aussi imaginer ses évolutions, son financement". Car "la lutte contre la pauvreté et la précarité sont plus que jamais, pour moi, une grande cause nationale", a-t-il lancé soignant ainsi son image d'homme de gauche.

Plaidant pour un revenu universel qui fusionnerait "les multiples dispositifs existants", Manuel Valls a rappelé que "l'objectif n'est pas de remplacer notre protection sociale par le versement à tous d'une somme forfaitaire", mais de faire face à des "risques nouveaux de précarité" et "d'encourager les initiatives, l'entrepreunariat en assurant aux Français qu'ils seront protégés en cas d'échec".

"La mise en place ne se fera pas du jour au lendemain, c'est l'horizon d'un quinquennat", a toutefois souligné le Premier ministre, qui propose d'étendre "dès 2018" l'accès au Revenu de solidarité active (RSA) afin de "garantir aux jeunes un revenu minimal".

Dans une attaque visant une partie de la droite, Manuel Valls a fustigé "ceux qui parlent d'assistés" et "sont si loin de la réalité". "Moi je ne crois pas qu'il y ait des millions d'assistés dans notre pays! Non il y a des étudiants, des familles monoparentales, des demandeurs d'emplois, des travailleurs modestes, des petits retraités, des ouvriers, des salariés qui ont besoin d'être accompagnés", a-t-il lancé.

Le 19 octobre, une mission d'information du Sénat avait proposé que différentes modalités d'un revenu de base ou revenu universel soient expérimentées rapidement "dans des territoires volontaires".

Devançant ces préconisations, le département de la Gironde, où 180.000 personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, avait lancé dès septembre, en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès, proche du Parti socialiste, une simulation s'appuyant sur quatre scénarios: une fusion de plusieurs aides sociales, une fusion de dix minimas sociaux, un revenu de base universel et inconditionnel de 750 euros et un revenu de base universel et inconditionnel de 1.000 euros.

Mdr, c'est l horizon d'un nouveau quinquennat (2018), dit Valls, la fin arrivent pour le PS, c'est qu'ils s'inquiètent.

Quand on voit le quinquennat catastrophique d' Hollande (honte à lui).
Ils prennent vraiment les gens pour des abrutis, et dire qu'il y an des gens qui vont revoter pour la gauche et la droite.

Les pauvres, ça fait plus de 30 ans que ça dure, que l'on mange le même CACA, mais apparemment les gens ne comprennent toujours pas.

Quand les gens comprendront que la droite et la gauche mangent dans la gamelle et que tous ses politicards s'en foutent de nous et qu'ils pensent qu'à eux, les gens auront compris pas mal de chose