Le foutage de gueule continue à l'ONU: la Russie perd sa place au Conseil des droits de l'Homme, l'Arabie saoudite réélue
La fumisterie continue, et pas besoin de demander QUI dirige l'ONU afin qu'une telle décision soit possible... La Russie est donc dégagée du conseil des droits de l'homme pour ses agissements en Syrie qui sont forcément condamnables et meurtriers, du moins, officiellement.
Tout est fait donc pour isoler la Russie au maximum, et ceci n'était qu'une étape au final dans cette stratégie. Il faut le reconnaître, ce n'est pas comme s'ils étaient responsables des 1,3 million de civils seraient morts dans la « guerre contre le terrorisme » comme nous le rappelait Itélé, voire des 4 millions de morts en Afghanistan, au Pakistan et en Irak depuis 1990, dont beaucoup de civils, de femmes et d'enfants.
Ce n'est pas non plus comme s'ils avaient démarré une guerre civile en Ukraine, non, c'est juste pour leur action en Syrie, car avant tout, ils défendent Bachar Al la Russie est l'ennemi quel que soit le sujet, Assad, ce qu'il faut forcément punir...
Pour la première fois depuis 2006, la Russie a perdu sa place au Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU, s'inclinant de justesse devant la Croatie. Malgré les critiques des ONG des droits de l'Homme, l'Arabie saoudite a pourtant été réélue.
La Russie, qui prétendait à une place au CDH de la zone Europe de l'Est, a obtenu 112 soutiens parmi les 193 pays membres des Nations unies. Les deux places disponibles pour le groupe d'Etats de cette région seront donc occupées par la Croatie (114 voix) et la Hongrie (144 voix).
Dans le vote pour le continent asiatique, l'Arabie saoudite s'en est sortie avec 152 voix et représentera donc la région en matière de droits de l'Homme aux côtés du Japon, de la Chine et de l'Irak pour les trois prochaines années.
Les élections se sont déroulées sur fond de polémique, plusieurs ONG de défense des droits de l'homme assurant que le Conseil a été pris en otage par des régimes oppressifs cherchant à se défaire des critiques et à privilégier leur propre agenda.
En effet, les organisations Human Rights Watch et Amnesty International ont publié un communiqué conjoint en juin 2016, dans lequel elles appellent à suspendre l'Arabie saoudite du Conseil des droits de l'Homme, dont elle est membre depuis sa création en 2006.
Dans l'appel, les deux ONG reprochent à Riyad «un bilan effroyable de violations» des droits humains au Yémen, où la Monarchie mène une campagne de bombardements contre les rebelles chiites Houthis depuis 2015. Au cours de celle-ci, près de 4 000 civils ont trouvé la mort.
La monarchie saoudienne a par ailleurs mis en œuvre quelque 157 exécutions en 2015, soit le nombre le plus élevé de peines capitales effectuées depuis deux décennies, et elle est bien partie dépasser ce chiffre en 2016.
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