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Rémunération : Cinq patrons français ont touché plus de 10 millions d'euros en 2015 ...


Dans le contexte actuel de crise économique, nous sommes ravis pour ces « nantis ». Il est assez choquant que ces « grands patrons » aient des rémunérations somptuaires, alors qu'à la base il y a des bras pour créer les richesses, bras qui, pour les moins gradés, ont un salaire de SMICard.. Égalité ? Partage des richesses ? Ce n'est pas encore pour demain...

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RAPPORT : Une première en dix ans...

Pour la première fois depuis dix ans, cinq patrons des 120 plus grandes entreprises françaises (SBF 120) ont vu leur rémunération dépasser les 10 millions d'euros en 2015. Telle est l'observation formulée dans un rapport du cabinet de conseil Proxinvest.

En première position, le directeur général de Sanofi, Olivier Brandicourt, avec 16,8 millions d'euros, dont 7,2 millions de « « primes de bienvenue » octroyées sous la forme d'indemnités et d'actions gratuites de performance », précise Proxinvest dans un communiqué.

Gilles Gobin, Carlos Ghosn, Bernard Charlès et Jean-Pascal Tricoire

Vient ensuite Gilles Gobin, fondateur de Rubis, avec 16,4 millions d'euros, suivi par Carlos Ghosn, président de Renault et Nissan, avec 15,6 millions d'euros. Bernard Charlès, directeur général de Dassault Systèmes, voit lui « sa rémunération totale augmenter de 31 % » et atteindre 14,1 millions d'euros. Jean-Pascal Tricoire, PDG de Schneider Electric, ferme le Top 5 avec ses 10,4 millions d'euros gagnés en 2015.

De manière générale, le rapport révèle que les patrons des SBF 120 ont vu leur rémunération augmenter en moyenne de 20 %. La rémunération des dirigeants en 2015 atteint ainsi en moyenne 3,5 millions d'euros pour les Présidents exécutifs du SBF 120, quand celle des Présidents exécutifs du CAC 40 atteint, elle, 5 millions d'euros, soit une hausse de 18 %.

« Les performances économiques observées en 2015 semblent justifier certaines réserves sur l'ampleur de l'augmentation et sur les niveaux observés », souligne, enfin, le cabinet, ajoutant : « l'indice CAC 40 aura vu des performances contrastées en son sein. Globalement, il aura grimpé de 8,5 % en 2015, le chiffre d'affaires cumulé aura baissé de 3 %, le résultat opérationnel cumulé de 7 % et les bénéfices nets cumulés de 11 %. »