Il y a tellement d'informations importantes de matin qu'il est quelque peu difficile de faire un choix, j'ai personnellement hésité entre deux très grosses infos, l'une concernant la BNP qui a investi dans des armes nucléaires, 9 milliards d'investis, normal??? C'en est complètement hallucinant!!! Mais il y a cette autre information que l'on pourrait même considérer comme étant une trahison de plus tant c'est inacceptable! Il y a vraiment des députés qu'il faudrait FOUTRE AU PÔLE-EMPLOI!!!
Imperial Tobacco, propriétaire de la filiale Seita qui quitte la France en supprimant des centaines d'emplois, a touché des aides publiques qui ne seront pas remboursées.
L'Assemblée nationale a rejeté, dans la nuit de mercredi à jeudi, un amendement socialiste visant au remboursement des aides publiques au titre du CICE « détournées » via l'augmentation des dividendes ou de la rémunération des actionnaires, la fermeture d'entreprises ou sites rentables.
« J'ai voté le CICE pour améliorer la compétitivité des entreprises, j'ai voté le CICE pour restaurer les marges de nos entreprises, j'ai voté le CICE pour permettre aux entreprises d'investir, d'embaucher, je n'ai pas voté le CICE pour augmenter les dividendes versés », a lancé la socialiste Christine Pirès Beaune.
Plusieurs centaines d'emplois supprimés...
Cette députée du Puy-de-Dôme a évoqué un ouvrier de Seita France venu la semaine dernière dans sa permanence raconter son parcours : « cinq ans à Lille, dix ans à Nantes, un an à Riom, le groupe Imperial Tobacco l'a promené au gré des fermetures et restructurations ». « Il est intolérable qu'une société telle qu'Imperial Tobacco perçoive du CICE alors même que le groupe quitte le territoire français en supprimant 239 emplois à Riom et 87 emplois à Fleury-lès-Aubray, après avoir déjà supprimé 327 emplois à Carquefou« , s'indigne l'élue.
...Malgré d'importants bénéfices. « Ce groupe, propriétaire à 100% de sa filiale Seita France, génère pourtant d'importants bénéfices et les dividendes versés à ses actionnaires sont en 2016 supérieurs de 10% à ceux de 2015″, selon les quelque 40 signataires de l'amendement. Et de rappeler que le groupe, à travers sa filiale, a perçu plus de 880.000 euros de crédit d'impôt en 2014, 600.000 euros en 2015, et devrait bénéficier de 500.000 euros pour 2016.