Un chercheur britannique a établi un lien entre l'exposition à l'aluminium et les risques de développement de la maladie d'Alzheimer.
Pendant plus de 40 ans, les chercheurs ont étudié les liens possibles entre l'aluminium et la maladie d'Alzheimer, avec de nombreuses découvertes contradictoires. Or, cette fois-ci, Chris Exley de la Keele University affirme être arrivé à une conclusion définitive : l'aluminium joue effectivement un rôle dans le déclin cognitif.
Le chercheur a établi que chez ceux qui ont été affectés par la maladie d'Alzheimer entre leurs 60e et 70e années la concentration d'aluminium dans leurs tissus cérébraux est plus élevée que chez leurs contemporains qui n'ont pas la maladie. Dans le même temps, les patients ayant contracté la maladie à un plus jeune âge ont des concentrations d'aluminium encore plus importantes dans leur cerveau.
L'aluminium est en effet considéré comme une neurotoxine et produit un impact destructeur sur le tissu nerveux, ce qui peut entraîner des troubles permanents de la mémoire. Selon Chris Exley, pour éviter de contracter la maladie d'Alzheimer, il faut réduire l'accumulation d'aluminium dans les tissus cérébraux via nos activités quotidiennes dès le plus jeune âge.