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Rencontre des sciences et de l'inexpliqué


« LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES »

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Ci-dessus : coupe transparente de la Grande Pyramide de Gizeh, dite aussi Pyramide de Kheops, puisqu'elle est sensée avoir abrité le tombeau du pharaon Kheops. La Grande Pyramide a une base carrée dont la valeur de chacun des côtés est la suivante : côté sud = 230,454 m, côté nord = 230,253 m, côté ouest = 230,357 m, côté est = 230,394 m (~ 440 coudées). L'erreur maximum obtenue pour les dimensions de ce carré presque parfait est seulement de 20 cm. L'erreur moyenne sur les angles droits de la base est de 0°3´6´´. L'erreur moyenne sur l'orientation suivant les quatre points cardinaux est de 0°3´6´´. La base de la pyramide a été nivelée avec une erreur de quelques centimètres seulement. La hauteur initiale de l'édifice était de = 146,58 m, ou ~ 280 coudées (aujourd'hui = 137 m). La hauteur de la face mesurée sur le plan incliné = 186 m. L'angle d'inclinaison de ses faces est de 51°50. Le périmètre = 922 m. La surface = 53 056 m². Le volume total du monument est évalué à 2 592 341 m³ à l'origine (aujourd'hui = 2 352 000 m³). La masse est évaluée à environ 5 000 000 tonnes. Le nombre de blocs de pierre (calcaire) = 2,3 millions (d'un poids moyen chacun de 2,5 tonnes). Les dimensions de la chambre du Roi, ou chambre haute = 10,47 m de longueur, sur 5,23 m de largeur (soit vingt coudées sur dix coudées). Sa hauteur est de 5,84 m, est la hauteur totale des cinq chambres de décharge situées au-dessus de la chambre haute = 17 m. Coordonnées terrestres = 29° 58′ 44″ Nord, et 31° 08′ 02″ Est. Si nous considérons les dimensions exceptionnelles de l'édifice, le degré de précision obtenu pour toutes les mesures indiquées ci-dessus est stupéfiant. Ces faits, simples à vérifier, constituent sans doute le mystère le plus apparent de la Grande Pyramide. L'orientation vers le nord est l'une des propriétés les plus remarquables d'un point de vue technique. Ce point fait l'unanimité. Tous les savants s'accordent sur le fait que cette orientation ultra-précise était bien l'intention des constructeurs de la Grande Pyramide et non pas le fruit d'un pur hasard. Elle devait même être une nécessité pour que la pyramide « fonctionne ». Ainsi, les 4 faces de la pyramide sont orientées aux 4 points cardinaux avec une erreur de seulement 0,052° degré. Le décalage est donc de 5 centièmes de degré par rapport au nord géographique ou l'équivalent de 5 cm. Par comparaison, le décalage d'orientation de l'ancien observatoire de Paris, édifié en 1667, est de 25 cm. On était donc cinq fois moins précis au XVIIème siècle qu'il y a 4500 ans, date de construction de la Grande Pyramide selon l'égyptologie officielle. Ce fait est à lui seul la preuve indiscutable que les constructeurs bénéficiaient d'un très haut niveau dans les domaines de la construction, de la conceptualisation, et un aussi un excellent niveau en astronomie (détermination des pôles nord et sud géographiques). Il n'est pas certain que les égyptologues se rendent vraiment compte de la portée d'un tel résultat, qui est époustouflant dans sa précision.

.1) Trois valeurs fondamentales.

Le vendredi 29 mars 2013, nous avons eu le plaisir d'accueillir Monsieur Jacques Grimault (dans le cadre des « Rencontres des Sciences et de l'Inexpliqué » qui se tiennent à Lyon) qui a fait devant le public lyonnais une excellente présentation des caractéristiques géométriques, mathématiques et « technologiques », si je puis dire, de la Grande Pyramide du plateau de Gizeh, dite aussi Pyramide de Khéops. La conférence de Jacques représente en quelque sorte le complément théorique indispensable du film de Patrice Pooyard intitulé « La Révélation des Pyramides » (LRDP). Ceux qui avaient vu le film et qui ont assisté à la conférence auront sans doute puisé dans l'exposé de Jacques l'indispensable base intellectuelle qui permet de comprendre en profondeur la signification de ces extraordinaires constructions. Le mérite du film (indépendamment de la « lecture » mathématique qu'il propose) est d'avoir attiré l'attention d'un très large public sur de nombreux faits qui ne peuvent pas recevoir d'explications satisfaisantes dans le cadre des théories de l'égyptologie officielle. Il met en avant une approche qui questionne ce qui paraissait évident puisque c'était enseigné par la science officielle en laquelle nous devrions avoir toute confiance. Le film nous incite à penser par nous-mêmes et à nous faire notre propre opinion à la lumière des faits. En ce sens, il représente une belle leçon de pédagogie car il nous demande de faire des efforts personnels, il nous demande de réfléchir, d'interroger sans a priori, l'esprit ouvert et libre. Il nous dit de ne pas prendre pour « argent comptant » ce qui est proposé par les égyptologues patentés. Rien que cet aspect du documentaire est déjà très digne d'intérêt. Mais cela ne veut pas dire que nous rejetons en bloc toute l'égyptologie officielle. Ce serait une attitude absurde. Nous demandons seulement qu'elle reconnaisse qu'elle ne sait pas tout et qu'elle n'est pas capable de tout expliquer. Nous pensons aussi qu'elle serait bien inspirée en reconnaissant que l'humilité et la tolérance devraient être les qualités premières de tous les chercheurs.
Contrairement à ce qu'enseigne l'égyptologie officielle, l'« intelligence » qui a conçu la Grande Pyramide de Gizeh connaissait parfaitement les trois valeurs fondamentales suivantes :

.a) Le nombre pi, que l'on représente par la lettre grecque du même nom, « π », et dont la valeur approchée est 3,141 592 654. Rappelons brièvement que « pi » peut se définir comme le rapport de la superficie d'un cercle au carré de son rayon et qu'il s'agit d'un nombre irrationnel et transcendant.

.b) Le nombre d'or, section dorée ou « divine proportion », dont la valeur est 1,618 033 988 7, qui est désigné aujourd'hui par la lettre φ (phi). Comme « pi », « phi » est un nombre irrationnel. Le nombre d'or n'est ni une mesure, ni une dimension, mais un rapport entre deux grandeurs homogènes. La géométrie permet de retrouver le nombre d'or qui est présent dans toute forme pentagonale régulière, dans l'étoile à 5 branches, dans les spirales logarithmiques, dans les constructions majeures de l'antiquité (Parthénon), dans les peintures de la Renaissance (Léonard de Vinci), et dans de nombreuses structures naturelles (nautiles, galaxies).

.c) Le mètre. Ce troisième point est très mystérieux, car le mètre, tel qu'il est utilisé aujourd'hui, n'a été officiellement défini que le 26 mars 1791 par l'Académie des Sciences. A cette date, il est présenté comme étant la dix-millionième partie de la moitié du méridien terrestre (ou un quart du grand cercle passant par les pôles), ou encore comme le dix-millionième de la distance pour aller par le plus court chemin d'un pôle à un point donné de l'équateur. C'est la mesure de Jean-Baptiste Joseph Delambre, astronome et mathématicien, qui fut adoptée par la France le 7 avril 1795 comme longueur officielle du mètre. Alors, comment les égyptiens pouvaient-ils déjà connaître le mètre il y a 4500 ans ? Une des preuves qui permet de dire que c'était bien le cas, provient du « pyramidion rouge » retrouvé par Rainer Stadelmann sur le site de Dhachour, dont la hauteur mesurait très exactement un mètre et qui à l'origine devait coiffer la Grande Pyramide.

.2) Les pyramides ne sont pas des tombeaux.

Les travaux de Jacques qui trouvent leurs prolongements visuels dans le documentaire intitulé « La Révélation des Pyramides » de Patrice Pooyard, ont le mérite de poser des questions d'ordre pratique qui mettent en question les théories officielles de l'égyptologie. En effet, selon l'égyptologie officielle, la Grande Pyramide serait le tombeau du pharaon Khéops qui fut édifié il y a plus de 4 500 ans. Cette thèse suppose qu'entre le moment où Khéops décide de bâtir son tombeau et sa mort, il s'est écoulé une vingtaine d'années, temps qui aurait été suffisant pour édifier la Grande Pyramide. Hors, est-il possible que la Grande Pyramide de Gizeh ait été construite en seulement 20 ans sous le règne du Pharaon Khéops ? Notons aussi qu'aucun sarcophage contenant la dépouille d'un Pharaon n'a été retrouvé dans aucune des pyramides d'Egypte (même dans les pyramides qui étaient encore fermées, et donc intactes, au moment de leur exploration). A partir de ce constat irréfutable, pouvons-nous encore affirmer que la fonction des pyramides, et plus spécialement celle de la Grande Pyramide, était d'abriter un tombeau ? La Grande Pyramide est-elle donc une tombe ? Jacques montre qu'il s'agissait plutôt d'un cénotaphe (du grec : kenos, « vide », et taphos, « tombe »), c'est-à-dire d'un monument élevé à la mémoire d'une personne, ou d'un groupe de personnes, mais qui ne contient pas de corps. De nombreux cénotaphes ont été érigés dans le monde depuis l'Antiquité. Le Taj Mahal en Inde, dont la construction s'est étendue de 1631 à 1644, et qui a été édifié par l'empereur moghol Shâh Jahân en mémoire de son épouse, est un bel exemple de cénotaphe. Les vrais tombeaux du Taj Mahal se trouvent dans une crypte souterraine, juste au-dessous des cénotaphes.


.3) « Moyens simples » et haute technologie.

La question que posent les travaux de Jacques Grimault ainsi que le film de Patrice Pooyard, est celle de savoir comment les égyptiens ont pu construire un monument comme la Grande Pyramide avec des moyens très rudimentaires (des « moyens simples » comme il est dit dans le film) ? Il est évident qu'il existe une contradiction flagrante entre l'incroyable perfection technique de la Grande Pyramide et les outils rudimentaires qui auraient été employés pour la bâtir. Une seconde question se pose d'ailleurs qui est complémentaire de la précédente : est-ce bien les égyptiens qui ont bâti la Grande Pyramide ? Jacques pense que la Grande Pyramide serait antérieure au règne de Khéops et aurait été conçue par une mystérieuse « intelligence » dont il ne dit rien pour le moment. Dans ces conditions, quels sont les outils qui auraient été utilisés pour arriver à ce degré de perfection ? Selon la théorie officielle, « les outils que les Egyptiens avaient à leur disposition sous l'Ancien Empire étaient hérités, pour l'essentiel, du Néolithique. Les anciens ont acquis, à l'aide de l'outillage lithique, une grande expérience dans la taille des pierres dures, comme en témoignent les magnifiques vases sculptés durant la période Thinite. Cet outillage se composait de masses et de marteaux en diorite ou en dolérite, de lames et de couteaux en silex, de percuteurs et de forets. Des demi-sphères de calcaire permettaient le concassage de débris en poudre destinée à la fabrication du mortier. Le métal utilisé sous l'Ancien Empire était essentiellement le cuivre, utilisé sous la forme du ciseau ou de la scie alliée au sable (composé de grains de quartz). Ce dernier instrument permettait d'attaquer les pierres les plus dures. L'opinion commune juge inadéquat cet outil, avançant comme argument que le cuivre pur est un métal bien trop mou pour tailler la pierre. Certains considèrent aujourd'hui que les Egyptiens ne l'utilisaient pas pur : les minerais de l'époque contenaient des pourcentages d'arsenic et de bismuth constituant un alliage plus dur que le cuivre pur. Le bois était également présent sur les chantiers, employé pour la fabrication de brancards, de leviers et de rondins ainsi que pour l'extraction des pierres. Cet outillage nous semble aujourd'hui bien rudimentaire, mais, allié à une patience hors du commun qu'on est bien obligé d'imaginer, il permettait aux anciens Egyptiens de venir à bout des tâches les plus ardues » (source Wikipédia). Nous pouvons constater que l'égyptologie officielle s'enferme dans des contradictions qu'elle est incapable de résoudre. D'une part elle reconnaît le haut degré de technicité qu'exige la construction de la Grande Pyramide, mais d'autre part elle ne peut pas se défaire de l'idée que les outils des Egyptiens étaient hérités, pour l'essentiel, du Néolithique (masses, marteaux, lames et couteaux en silex). Bien obligé d'admettre qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans cette approche, elle se rabat finalement sur l'hypothèse « d'une patience hors du commun » qui aurait été capable de venir à bout de tous les obstacles. Est-ce que la patience est capable d'ajuster des blocs de granit pesant plusieurs dizaines de tonnes au dixième de millimètre comme c'est le cas dans la Chambre Haute, dite « Chambre du Roi » ?
Si les bâtisseurs de la Grande Pyramide n'utilisaient pas des outils de cuivre ou de pierre issus du Néolithique, se servaient-ils de machines plus ou moins semblables à celles que nous utilisons aujourd'hui pour la taille, la découpe, et la pose des pierres ? Si oui, où se trouvent ces machines aujourd'hui ? La conclusion à laquelle est parvenue Jacques est que l'« intelligence » qui a conçu et bâtie la Grande Pyramide, n'utilisait ni des outils rudimentaires, ni des machines plus ou moins semblables aux nôtres. La technologie mise en œuvre serait peut-être beaucoup plus « exotique » et mystérieuse que nous pourrions l'imaginer. Des technologies utilisant le pouvoir des fréquences sonores par exemple, ou des technologies dérivées des découvertes de Nikolas Tesla (Jacques nous dit clairement de regarder dans cette direction) pourraient, dans une certaine mesure, nous permettre de nous faire une idée des « machines » utilisées pour édifier la Grande Pyramide (qui serait une « méta-machine » selon Jacques).

.4) Coexistence de deux niveaux technologiques.

Le film de Patrice Pooyard, « La révélation des Pyramides », soulève un certain nombre d'interrogations en ce qui concerne la civilisation Egyptienne. Cependant, il ne faudrait pas se laisser abuser par les apparences et interpréter le film au premier degré. Lorsque j'ai vu le documentaire pour la première fois, je me suis demandé quel était le degré réel d'avancement technologique de la civilisation égyptienne ? L'égyptologie officielle s'était-elle trompée au point de ne pas voir ce qui dans le film paraît tellement évident ? Etait-elle si aveugle qu'elle n'avait jamais rien remarqué d'anormal dans les vestiges qui étaient à sa disposition et qui pourtant ce voyait comme le « nez au milieu de la figure » si je puis dire ? Il y avait-là une « cécité » que je ne pouvais pas m'expliquer. Pour moi, il n'y avait donc que deux hypothèses possibles : a) soit les égyptologues étaient idiots et incompétents, et j'avais du mal à l'admettre, b) soit ils avaient sciemment dissimulés les faits dérangeants et ils avaient échafaudés des théories fumeuses pour tromper le public (les deux hypothèses n'étant pas exclusives l'une de l'autre d'ailleurs). C'était trop, je ne pouvais pas le croire. Pourtant, les faits étaient là (têtus), et il n'était pas possible de les balayer d'un revers de main. Alors comment les expliquer ? En visionnant une seconde fois l'œuvre de Patrice, et en écoutant attentivement les propos de Jacques, j'ai compris que les questions pouvaient se poser autrement. Pour Jacques par exemple, la Grande Pyramide était un monument totalement « exotique » si je puis dire, qui était parfait dès sa conception et qui n'était donc pas l'aboutissement logique d'une longue évolution (faite de tâtonnements et d'échecs cuisants) dans les techniques de construction. Aujourd'hui, après avoir visionné le film une troisième fois (selon Jacques, un internaute l'aurait visionné plus de soixante fois), je commence peut-être à comprendre qu'il pouvait coexister deux types d'édifices dans l'Egypte ancienne : d'une part, des monuments normaux fabriqués par les Egyptiens de l'époque avec des outils rudimentaires, comme l'enseigne l'égyptologie officielle, et d'autre part, des monuments « exotiques », beaucoup plus anciens, et fabriqués à partir d'une technologie incompréhensible pour nous, comme le démontre Jacques. C'est du moins ce que je crois comprendre au moment où j'écris ces lignes.


.5) Qui est l'« intelligence » qui a édifié la Grande Pyramide ?

Alors d'où viennent ces monuments « exotiques » comme la Grande Pyramide par exemple ? Par qui ont-ils été bâtis ? Selon moi, et en tenant compte aussi des travaux de Jacques, deux grandes hypothèses peuvent être envisagées :

.a) Dans le premier cas de figure, il faut admettre l'existence d'une grande et brillante civilisation terrestre qui aurait été antérieure à la civilisation égyptienne. La civilisation Egyptienne dynastique remonterait au roi Meni (ou Ménès en grec) qui est supposée avoir procédé à l'unification des deux royaumes de Haute et Basse Egypte aux alentours de -3200 avant J.C. (période Thinite). D'après le film, cette grande civilisation aurait pu se développer sur l'ensemble de la planète, c'est-à-dire de l'Egypte à l'Ile de Pâques, et des hauteurs de la forteresse Inca de Machu Picchu située au Pérou, jusqu'aux pyramides de Xi'an en Chine. Cette grande civilisation aurait-elle eu des rapports avec l'Atlantide ? Bien que Jacques ne dise rien d'explicite à ce sujet, c'est une hypothèse séduisante d'autant plus que certains indices indirects nous orientent dans cette direction. Notons, en effet, que Jacques Grimault est fondateur d'une association qui s'appelle « La Nouvelle Atlantide » en référence à l'ouvrage de Francis Bacon publié en 1622. Nous pouvons être sûrs qu'il ne s'agit pas d'une simple coïncidence mais au contraire d'un lien volontaire. Le rapprochement se confirme si nous visitons le site Internet de l'association. En effet, dans la rubrique, « ligne philosophique », nous lisons ceci : « Comme vous l'aurez probablement compris, ce site - tout comme les activités de l'association La Nouvelle Atlantide - repose en partie sur les écrits et les vues du philosophe grec Platon, et sur ceux et celles du chancelier anglais Francis Bacon. Le premier, s'appuyant sur le savoir des anciens Egyptiens transmis par son grand-oncle Solon, faisait connaître à ses lecteurs l'existence d'un continent disparu, l'Atlantide ; le second exposait, sous le nom de Nouvelle Atlantide, un projet utopique mettant la science et le savoir au centre des préoccupations humaines, comme étant l'unique chance de survie des hommes... En décortiquant attentivement et avec soins les œuvres de ces deux auteurs majeurs de l'histoire du monde moderne - cependant actuellement quelque peu minorés, voire méprisés - puis en les développant et en les replaçant dans une perspective contemporaine, nous montrerons ce en quoi leur témoignage salvateur ne saurait être ignoré par quiconque et rester dans le silence, et tâcherons de poursuivre dans la direction donnée par eux...L'un et l'autre s'exprimaient à mots couverts, laissant entendre plutôt qu'ils n'expliquaient, ce qui méritera donc quelques éclaircissements ici et là... Ils étaient, en effet, de la discrète autant que savante et aimable confrérie des enfants de Djéhouty-Thoth-Hermès-Mercure, autrement dit, ils étaient tous deux des hermétistes ».
Rappelons que le « mythe » de l'Atlantide provient des écrits de Platon (le Timée puis le Critias). Selon Critias, son arrière-grand-père, Dropidès, s'était vu confier par le législateur Solon (VIème siècle av. J.-C.) une confidence que lui-même tenait d'un prêtre égyptien du temple de Saïs au cours d'un voyage d'études qu'il fit en Egypte en -570. A cette époque, les Grecs avaient coutume d'aller étudier auprès des prêtres égyptiens. Bien que l'Atlantide soit généralement assimilée à une île, Hérodote parle des Atlantes comme étant les habitants de la région du mont Atlas et tirent leur nom de cette montagne. Les Atlantes ne serait donc pas un peuple venant de la mer, mais plutôt des montagnes. L'Atlas est en effet un massif montagneux situé au nord de l'Afrique. Son nom évoque le mythe grec du géant Atlas condamné par Zeus à supporter sur ses épaules la voûte céleste.

.b) Dans le second cas de figure, il faut supposer qu'une civilisation extraterrestre aurait pu transmettre ses connaissances soit directement à l'Egypte ancienne, soit à la civilisation brillante qui a édifié la Grande Pyramide. Bien que cette hypothèse puisse être envisagée, il est cependant très difficile de mettre en évidence une intervention d'origine extraterrestre et trouver des traces incontestables d'une interférence de ce type. Cependant, ce qui surprend avec la civilisation égyptienne, c'est la soudaineté avec laquelle elle apparaît et la grande maîtrise dont elle fait preuve dès le départ dans des domaines comme l'écriture, l'architecture, l'astronomie, l'agriculture, l'irrigation, l'art et la médecine. C'est un peu comme si elle apparaissait brusquement, « toute équipée », sur la scène de l'histoire. Ce n'est d'ailleurs pas le seul exemple de civilisation apparaissant soudainement avec des connaissances très élevées dans de nombreux domaines. De ce point de vue, l'origine de la civilisation sumérienne reste mystérieuse. « On ne sait pas d'où viennent les Sumériens. La langue sumérienne n'appartenant ni au groupe des langues sémitiques, ni à celui des langues indo-européennes ; le fameux mythe d'Abgad (les Sept Sages) impute la première civilisation du pays par ces nouveaux immigrants étranges « arrivés de la mer ». Il est possible qu'ils soient venus du sous-continent indien ou d'Asie en longeant le littoral iranien. D'autres hypothèses les feraient venir du nord (Asie Mineure ou Zagros). D'autres, comme Elton L. Daniel, pensent que les Sumériens seraient d'origine iranienne (source Wikipédia). Bref, le mystère demeure.


6) Des civilisations très évoluées dans un lointain passé ?

Pour conclure ce court dossier consacré aux mystères de l'Egypte ancienne, nous sommes en droit de nous poser la question suivante : l'archéologie officielle a-t-elle une vision juste des civilisations anciennes ? N'est-elle pas victime de préjugés et d'a priori ? Les travaux de Jacques Grimault et le Film « La Révélation des Pyramides », offrent sans aucun doute l'occasion de s'interroger sur nos connaissances actuelles en ce qui concerne les civilisations du passé. Le film est une réflexion percutante et stimulante sur la façon dont nous interprétons les vestiges des anciennes civilisations à la lumière de nos connaissances actuelles. La doctrine officielle enseigne que notre civilisation technologique et scientifique est très certainement la seule civilisation évoluée qui soit apparue sur notre planète. Pour elle, toutes les autres civilisations étaient nécessairement moins évoluées puisse qu'elles n'utilisaient pas le téléphone portable, elles ne connaissaient pas la télévision, la voiture automobile, l'ordinateur et Internet. Cette façon de penser n'est-elle pas une forme déguisée de l'anthropocentrisme, version civilisation ? L'homme a longtemps cru que la Terre (géocentrisme), et lui-même (anthropocentrisme), occupaient le centre de l'Univers. De même, nous croyons volontiers aujourd'hui que notre civilisation industrielle et technocratique représente le nec plus ultra en matière de civilisation. Nous estimons que nous sommes au sommet de l'évolution humaine, du moins c'est ce qu'enseignent les émules de Darwin. Et si cette façon de concevoir l'histoire des civilisations terrestres était erronée ? Et si la doctrine officielle n'était qu'un ensemble de dogmes et de croyances ne reposant que sur des approximations, des incertitudes et beaucoup d'ignorance ? La doctrine officielle est-elle prête à revoir ses certitudes et à étudier avec un œil neuf, et sans aprioris, les faits qui sont présentés dans le film de Patrice Pooyard ? Va-t-elle les balayer d'un revers de la main avec mépris et condescendance, ou va-t-elle au contraire reconnaître qu'elle est loin de tout savoir ? Le succès du film sur Internet montre à l'évidence que le public est avide de connaissances et de vérité. Il ne faut pas sous estimer cet engouement. C'est d'ailleurs un signe plutôt encourageant qui montre que nous sommes (nous les citoyens qui finançons avec nos impôts l'égyptologie officielle) encore capables de nous émerveiller et de nous poser des questions. Est-il si absurde et inconvenant de penser que des civilisations au moins aussi brillantes que la nôtre sont apparues à la surface de notre globe dans un loin passé ? Et si ces civilisations ne disposaient pas des mêmes outils que nous, ne pouvaient-elles pas maîtriser des techniques dont nous n'avons plus aucune idée aujourd'hui ? Est-ce faire offense à la raison que de poser ces questions ?

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Ci-dessus : Le « Disque du prince Sabu » (reconstitution 3D) exposé au Musée du Caire et sensé être un vase pour nénuphar ou un objet de culte. Présenté à des ingénieurs, ces derniers pensent plutôt que cet objet pourrait être une pièce de moteur. Il a été découvert lors de fouilles archéologiques menées en 1936 par Walter Bryan Emery, un égyptologue spécialiste des mastabas de Saqqarah. Cet ustensile mystérieux se trouvait dans la tombe 3111, au cœur de la Mastaba de Sabu qui date de plus de 3000 ans avant J.C. Sabu était peut-être le fils d'Horus Adjib, pharaon de la Première Dynastie. Comme on le voit sur les photos, l'artefact circulaire est percé d'un axe vers lequel convergent trois lobes profilés. L'objet présente un diamètre de 61 cm. Sa hauteur est de 10 cm. Il a été restauré pour être exposé sous son aspect actuel au Musée du Caire. Cet objet hors du commun étonne par son design technologique. Il évoque un « disque-hélice » sorti tout droit d'un atelier industriel. Il s'agit en tout état de cause d'une pièce unique qui frise l'anachronisme par son audace. La roue, dont le concept est moins sophistiqué que celui de ce disque, ne serait apparue que 15 siècles plus tard puisque les égyptiens n'étaient pas sensés la connaître...
Daniel Robin (avril 2013).

NB : M. Daniel Robin a écrit en totale liberté et à son initiative ce qui est transcrit ci-dessus sans aucune altération (texte ou images), ce qui n'engage que lui et non Patrice Pooyard ou Jacques Grimault. Cette évaluation personnelle est originale, honnête, documentée, clairement rédigée, sobre et modérée, et donc utile : on est très loin des commentaires injurieux, licencieux, décousus et vides dont les Trolls nous bombardent à grand renforts de pages illustrées grotesques et vulgaires !
Le problème avec les citations sur internet, c'est qu'on peut jamais vraiment savoir si elles sont authentiques
Abraham LINCOLN