Nous avons rencontré Jean-Philippe Smet pour un entretien « vérité » où il a accepté de tout nous dire : ses peurs, ses joies, ses peines, ses fiertés et ses regrets. Morceaux choisis.
Le Gorafi : Dans votre biographie, on apprend que votre vie ne tourne pas qu'autour de la musique...
Johnny Hallyday: Eh non ! J'aime faire la fête, manger dans des bons restaurants et partir en vacances... Mais il faut que je fasse tout ça dans des lieux où il n'y a pas trop de prolos ! Rien de pire que de devoir signer des autographes sur des poitrines de femmes qui ont la cinquantaine... Elles pourraient être mes filles ! (rires)
Le Gorafi : Avez-vous des regrets, des choses que vous aimeriez refaire ?
Johnny Hallyday : Moi ce que je voulais faire au début, c'était acteur ce genre de choses. Je voulais me faire remarquer en chantant un peu, et puis après jouer dans des grands films. Mais mes chansons ont bien marché, et les gens voulaient que je continue... Alors j'ai dû apprendre la guitare, jouer le jeu pour leur faire plaisir. Mais en fait j'ai toujours détesté le rock, c'est pour ça que je bois.
Le Gorafi : C'est-à-dire ?
Johnny Hallyday : Le rock c'est une musique de bobos comme on dit aujourd'hui. Moi je viens du ghetto belge. On n'écoutait pas ça. On m'a un peu forcé à faire du rock, à mettre ces t-shirts ridicules, ces boucles d'oreilles et ces jeans trop serrés... Je l'ai très mal vécu. Heureusement, un bon ami m'a fait découvrir l'alcool fort et les drogues dures. Ça m'a permis de tenir le coup.
Le Gorafi : Regrettez-vous la pub « Optic 2000 » ?
Johnny Hallyday : Jamais ! J'ai écrit de A à Z les paroles de ce tube. Il a très bien marché. On m'a beaucoup critiqué dessus, mais je ne regrette rien. Une version de 12 minutes a été spécialement enregistrée pour mon public de Wallonie.
Le Gorafi : Avez-vous encore des rêves que vous aimeriez réaliser ?
Johnny Halliday : J'aimerais être Bruce Willis. C'est prévu pour 2016. Vous allez voir.