Le problème n°1 que va poser la présidence de Donald Trump, c'est le ridicule. Ridicule d'une situation démocratique où un Président est élu avec trois millions de voix de moins que sa rivale ; ridicule d'un programme économique et politique totalement flou ; ridicule de relations internationales exécrables, notamment avec l'Europe.
Et le repas d'investiture de ce dernier risque d'ajouter des nouvelles tensions entre les vignerons champenois et les institutions américaines à défaut de paraître ridiculement « has been » dans sa construction et dans le choix de ses vins.
En toute impunité, et peut-être même avec une certaine arrogante provocation, le Président élu et très prochainement investi, portera un toast avec un « California Champagne », un vin de Californie donc, effervescent de surcroit, dont l'utilisation de la mention est totalement interdite depuis un accord de 2006...
Ne blâmons pas trop vite ce cher Trump, Obama, en son temps et lors de sa deuxième investiture avait fait de même. Ce sera donc un Korbel Natural Special Inaugural Cuvée « California Champagne », une mention, soi-disant, apposée avant que les Etats-Unis et l'Europe ne parviennent à un accord dans l'utilisation du terme Champagne ou Méthode Champenoise.
Déjà à l'époque, le bureau de représentation du CIVC (Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne) s'était fendu d'une lettre de protestations quant à la présence d'un vin utilisant abusivement le terme Champagne. Sans peu de résultats pouvons-nous reconnaître aujourd'hui...
Quoi qu'il en soit, l'ensemble des vins présents lors de cette investiture seront californiens, ce qui, a priori, semble logique. Il y aura donc, en vins tranquilles, un Delicato Family Vineyard Black Stallion 2012 et un J. Lohr Arroyo Vista Chardonnay 2013. Des vins qui ne dépassent pas les 25 dollars...Faut-il y voir un signe ?