Le FBI n'a jamais pu retrouver la trace du mystérieux criminel qui a détourné un avion britannique avec des passagers à bord en 1971 pour obtenir 200 000 dollars de rançon. Aujourd'hui, 46 ans plus tard, de nouvelles informations pourraient faire la lumière sur cette histoire.
En novembre 1971, un homme qui s'est présenté comme Cooper et âgé d'une quarantaine d'années selon les descriptions des témoins est monté au bord du Boeing 727-100 appartenant à la compagnie aérienne Northwest Airlines. Cet avion devait voler de Portland à Seattle (côte Ouest des États-Unis).
Durant le vol, ce passager fantôme a transmis à l'hôtesse de l'air Florence Shaffner un bout de papier annonçant qu'il détenait une bombe dans son sac et que l'avion était pris en otage. Ce même papier proposait également un arrangement: quatre parachutes, un plein d'essence pour l'avion et 200 000 dollars contre la vie des passagers.
Le gouvernement américain n'a pas voulu prendre le risque et a décidé de satisfaire toutes ces conditions.
Après l'atterrissage à Seattle, Cooper a reçu tout ce qu'il avait réclamé. Une fois ses exigences exécutées, le criminel a laissé partir 36 passagers, gardant tout de même les membres de l'équipage. Puis il a ordonné au pilote de conduire l'avion au Mexique à une vitesse et à altitude minimales.
Dès que l'avion a pris de la hauteur, Cooper a enfermé l'équipage dans la cabine et sauté avec le parachute! Puis il s'est évanoui dans les airs....
Le FBI a mené des recherches pendant plus de 45 ans sans jamais réussi à trouver la moindre trace de ce mystérieux Cooper. Les juges ne connaissaient ni son vrai nom, ni sa nationalité.
Pourtant après toutes ces années de recherches, une lueur d'espoir commence à scintiller.
Grâce aux efforts d'un groupe de passionnés connu sous le nom « Des fileurs en civil » et comportant des spécialistes dans toutes les domaines de la science, on peut espérer trouver le moyen de connaître enfin l'identité du criminel.
Selon des informations que possède le quotidien américain New York Post, la cravate que Cooper avait oubliée dans l'avion pourrait être la clé pour résoudre cette énigme.
« D'habitude, cet accessoire n'est pas souvent lavé et comme tous les tissus, il garde la poussière qui est toujours difficile à enlever », expliquent-ils.
Avec un microscope, des scientifiques ont analysé plus de 100 000 éléments de poussière que cette cravate comportait.
Ce qui a attiré le plus leur attention, c'était la présence de traces de titane très rares à cette époque-là.
Ce petit détail a permis d'émettre l'hypothèse que Cooper pourrait travailler pour une entreprise où le titane est utilisé. Comme le nombre de ces entreprises était très limité, cela facilitait considérablement la tâche.
Ainsi, « Des fileurs en civil » ont conclu que ce criminel secret pourrait être un employé de Boeing, compagnie fabriquant les mêmes avions que celui qu'il avait détourné. Si leurs propos sont confirmés, il aurait même pu faire partie de l'équipe qui a participé à la création de cet avion supersonique et qui utilisait le titane dans son travail.
Cette version est en partie confirmée par des avis du FBI considérant que Cooper avait de très bonnes connaissances en aviation.
De ce fait, il avait choisi le modèle 727-100 car la disposition des moteurs et des portes de l'avion permettait justement de sauter avec le parachute sans encourir de risques pour sa vie. En plus, ce modèle d'avion permettait de voler à petite vitesse.
Des scientifiques estiment en outre que Cooper n'était pas un simple employé mais plus probablement il faisait partie des ingénieurs ou des managers. Il devait avoir l'habitude de porter une cravate.
Selon les témoignages d'une hôtesse de l'air, cet homme n'avait rien d'un criminel, il semblait très intelligent et faisait preuve de politesse et de retenue.
En 2016, le FBI a arrêté toutes les recherches, car elles n'avaient abouti à rien au bout de 45 ans.
Les agents des services spéciaux ont interrogé des centaines de témoins, trouvé beaucoup de preuves mais même les technologies les plus sophistiquées de ces dernières années n'ont pas permis de retrouver la trace de ce criminel « parfait ».
Le New York Post annonce en se référant au FBI que tout le matériel de cette affaire sera soigneusement gardé mais l'enquête ne sera rouverte qu'à condition d'avoir retrouvé l'argent ou le corps du criminel.