Le journal Le Monde vient de lancer en ce début février, un nouvel outil baptisé "Decodex" disponible sur le site Les Décodeurs. Il s'agit d'un système qui permet aux internautes de déctecter les sites Internet dits "fake news".
Contrer le phénomène des "fake news".
Le phénomène de "fake news" n'est pas nouveau ! On a pu le voir lors de la campagne présidentielle américaine. Les sites qui diffusent ce genre de fausses infos ont explosé au cours de ces dernières années. Souvenez-vous de Christine Boutin qui s'est faite avoir en citant en direct à la TV une info relayée par le site parodique Le Gorafi !
Du coup, les journaliste du Monde ont voulu venir en aide à tous ceux qui se baladent sur la Toile et qui veut identifier si les sites qu'ils consultent sont fiables ou non. Ainsi, l'outil Decodex apportera de la clarté sur Internet qui peut s'avérer parfois obscur, très obscur !
Si vous utilisez cet outil, vos sites seront classés en fonction du genre par un code couleur : en gris pour les sites collectifs comme Wikipédia, en bleu pour les sites parodiques, en rouge pour tous les sites non-fiable, complotistes et trompeurs, en orange les sites peu ou très peu fiables et en vert les sites très fiables.
Decodex sous plusieurs formes
Actuellement, la base de données de Decodex ne compte que 600 sites pour une grande majorité français, mais également anglais, américains et allemands. Notez qu'il n'est pas utile de passer par le site Les Décodeurs pour utiliser Decodex. Vous pourrez l'utiliser de différentes manières. Sous la forme de Verificator, un moteur de recherche qui vous informera de la fiabilité de l'URL rentrée. Une extension pour Chrome et Firefox sera proposée : elle vous avertira au fur et à mesure de votre navigation. Enfin, on apprend aussi que Decodex prendra la forme d'un bot Facebook Messenger pour aider à la vérification des faits. Très utile quand on voit que le réseau de Zuckerberg diffuse énormément d'infos virales et souvent fausses.
Notez que le responsable des Décodeur, Samuel Laurent, souligne que cet outil est en open source sans plus de détail pour le moment, mais rappelle que l'objectif est "de partager nos outils" comme il le déclare au site Digiday.