Le célèbre lanceur d'alerte Edward Snowden a répondu à la réplique du président américain qui avait laissé entendre vendredi que d'après son «ami Jim» «Paris n'est plus Paris». La déclaration visait à défendre la politique migratoire entamée par le nouvel hôte de la Maison-Blanche.
« Ce n'est pas Paris qui a changé », a écrit sur son compte Twitter Edward Snowden, ancien agent de la CIA et auteur des fuites sur les activités de surveillance d'Internet par les États-Unis, en commentant la publication de Dan Mericade, journaliste de CNN citant les propos de Donald Trump.
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Trump on the media: "It doesn't represent the people, it never will represent the people and we're going to do something about it."
Tweet: « Trump sur les médias : "Ils ne représentent pas le peuple, ils ne le représenteront jamais et nous allons régler ce problème" ».
Or, la réponse du célèbre lanceur d'alerte est un clin d'œil à une autre déclaration de l'hôte de la Maison-Blanche, celle faite vendredi dernier. En défendant sa politique migratoire lors de la réunion annuelle des conservateurs CPAC, Donald Trump s'est référé à un « ami Jim » qui ne met plus les pieds dans la capitale française car « Paris n'est plus Paris ». Le message renvoyait aux attentats terroristes qu'avait connus la France et que le président américain lie apparemment à la position européenne sur la crise migratoire.
La déclaration de Donald Trump a déjà suscité la réaction de François Hollande. Lors de sa visite samedi au Salon de l'agriculture, le président français a déclaré : « Ce n'est jamais bon de marquer la moindre défiance à l'égard d'un pays ami. (...) Moi, c'est ce que je ne fais pas à l'égard d'un pays ami et je demande que le président américain ne le fasse pas à l'égard de la France ».
« Je ne ferai pas de comparaison, mais ici, il n'y a pas de circulation d'armes, ici, il n'y a pas de personnes qui prennent des armes pour tirer dans la foule. Il y a hélas du terrorisme et nous devons lutter contre le terrorisme tous ensemble », a ajouté M. Hollande.
Au cours de ses premières semaines à la Maison Blanche, Donald Trump a signé une série d'ordres exécutifs visant à mettre en place ses promesses de campagne, l'un de ces décrets restreignait notamment l'immigration en provenance de sept pays à majorité musulmane, avant d'être suspendu par la justice fédérale américaine.