Pour la candidate à la présidentielle française Nathalie Arthaud, les politiques de l'UE ne respectent pas le droit des peuples. Dans un entretien à Sputnik, elle dénonce les sanctions antirusses imposées par les pays occidentaux, pointant également du doigt leur responsabilité dans plusieurs catastrophes survenues au Proche-Orient et en Afrique.
La candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle de 2012 Nathalie Arthaud se présente de nouveau à l'élection de l'année en cours. Interrogée par Sputnik sur les sanctions antirusses, elle a avoué n'entretenir « aucune solidarité vis-à-vis de l'État français ou des dirigeants de l'Union européenne dans ce domaine ».
« Mais la politique des dirigeants de l'Union européenne, comme celle des États-Unis, n'a rien à voir avec le droit des peuples. Il n'est qu'à voir leur soutien aux dirigeants ukrainiens et aux cliques ultra-nationalistes qu'ils abritent, et le mépris avec lequel ces mêmes dirigeants traitent la question des migrants fuyant le chaos et la barbarie dont les États-Unis et les grandes puissances européennes sont pourtant responsables pour une large part au Moyen-Orient ou en Afrique », a-t-elle martelé évoquant le conflit sur le sud-est de l'Ukraine entre le Donbass et Kiev.
Tout en dénonçant les mesures restrictives imposées par l'Occident contre la Russie, Mme Arthaud ne croit pas que la politique russe soit sans faille. Selon la candidate à la présidence française, le courant auquel elle appartient « a une longue tradition dans la dénonciation de la politique » au pouvoir en Russie.
Les relations bilatérales entre la Russie et les pays occidentaux se sont dégradées suite à la crise ukrainienne. Fin juillet 2014, l'Union européenne et les USA ont adopté des sanctions contre des pans entiers de l'économie russe. En réponse, Moscou a limité les importations de produits des pays qui ont voté les sanctions.