
Face au dérèglement climatique, il y a trois types de personnes : ceux qu'on qualifiera «d'écolos», pleinement investis pour la survie de notre planète, ceux qui prétendent faire attention à l'environnement mais portent de la fourrure «parce qu'il faut quand-même savoir se faire plaisir dans la vie», et enfin les climato-sceptiques.
Alors qu'est-ce donc que le climato-scepticisme ? Parmi les fondements de ce véritable culte du pétrole, on retrouve des arguments irréfutables tels que : «le CO2 ne pollue pas», «la fonte des glaces n'est qu'une fiction», ou encore «le réchauffement climatique n'est qu'une invention du gouvernement pour se faire de l'argent». Un peu comme le terrorisme d'ailleurs ; ce n'est (bien entendu) qu'une manipulation politique pour faire grimper untel ou unetelle dans les sondages...
Dressons maintenant le portrait du climato-sceptique de base : bien souvent texan, il parcourt les rues de sa petite ville à la recherche de futures victimes. Ces dernières vont ensuite être plongées dans un nuage noir de gaz d'échappement, grâce à son pick-up Ford trafiqué pour approcher les 30L/100km. Grâce à son moteur débridé, il pense gagner le respect de tous et impose son mode de vie primaire. Après tout, il a toujours raison. Et même si ce n'est pas le cas, il y a toujours deux ou trois armes à feu qui trainent à l'arrière de sa voiture pour vous convaincre. La perspective de voir Donald Trump, premier représentant de cette espèce en pleine expansion, remporter la présidence des États-Unis le réjouit plus que tout au monde.
Compliqué d'envisager l'avenir quand on essaie d'économiser deux litres d'essence avec son Hybrid, alors qu'à l'autre bout de l'Atlantique d'autres en consomment volontairement plusieurs dizaines de milliers par jour. Puisse la fin de l'humanité n'être elle aussi qu'un mythe.
God Bless America.
Guillaume Narduzzi