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L'Assemblée rappelle à l'ordre des députés qui dorment dans leur bureau


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Selon Le Parisien, la questure de l'Assemblée va rappeler aux nouveaux députés qu'il leur est interdit de dormir dans leur bureau si celui-ci ne dispose pas d'un lit. Ces dernières semaines, certains élus avaient en effet pris cette habitude.

C'est bientôt les vacances à l'Assemblée. Mais jusqu'ici, la session parlementaire n'a pas été de tout repos pour les députés. Au point que la questure de l'Assemblée a observé un étrange phénomène : des élus dorment dans leur bureau alors que celui-ci ne dispose pas de lit, ce qui est interdit. C'est ce que rapporte Le Parisien, lundi, précisant que le Palais-Bourbon va bientôt adresser une note interne pour leur rappeler le règlement intérieur. Pour l'un des trois questeurs, le député LR-constructif Thierry Solère, c'est une question de sécurité. "En cas d'incendie notamment, nous devons être sûrs que tous les bureaux sans lit sont vides la nuit", indique l'élu des Hauts-de-Seine.

Des possibilités d'hébergement existent.

Actuellement, la "majorité des députés disposent d'une possibilité de couchage dans leur bureau", rappelle l'Assemblée sur son site. Mais pour les autres, 51 chambres sont mises à disposition à la Résidence de l'Assemblée nationale, située à deux pas du Palais, "moyennant une participation". Selon plusieurs médias, celle-ci serait de 30 à 40 euros la nuit. Problème : ces derniers temps, le taux d'occupation était de 100%. La faute "au très fort taux d'assiduité dans l'hémicycle", assure dans Le Parisien un autre questeur, Florian Bachelier, élu La République en marche.

L'Assemblée précise pourtant bien que si "la Résidence" est complète, les élus en quête de logement "peuvent bénéficier d'un remboursement partiel de leurs nuitées d'hôtel à Paris". Mais les tarifs restaient visiblement trop élevés pour certains. Au quotidien, un parlementaire évoque un "budget de 500 euros sur un mois", en précisant que ces députés "campeurs" sont surtout les jeunes "marcheurs" de la majorité macroniste, "habitués du sac de couchage". Mercredi, pour la dernière séance, la question devrait moins se poser. Après plusieurs nuits de travail, fin juillet, celle-ci devrait être plus tranquille. De nombreux élus n'ont d'ailleurs pas attendu cette date pour partir en vacances.