
Comme toujours des études essaient de discriminer les jeux vidéo en expliquant qu'ils sont dangereux pour notre équilibre psychique, qu'à cause d'eux il y a des tueries dans certains lycées aux États-Unis. Cette fois-ci les jeux de type FPS seraient dangereux pour notre santé et plus particulièrement notre cerveau, c'est ce qu'annonce une nouvelle étude.
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Une étude québécoise.
Les résultats d'une étude québécoise ont été publiés dans le magazine médical Molecular Psychiatry expliquant que l'abus de FPS pourrait amener les sujets à développer des syndromes de stress post-traumatique, à être plus dépressifs et même à devenir schizophrènes. Selon les scientifiques, l'hippocampe, une petite partie qui se trouve dans le lobe temporal et qui joue un rôle essentiel dans la mémoire et la navigation spatiale, serait atrophié si l'on joue trop souvent à des shooters. De ce fait, l'espace total de la matière grise serait diminué, ce qui a été avéré après plusieurs comparatifs par neuro-imagerie, avec des patients qui ont joué intensivement à ce type de jeux.
Cela est dû à l'utilisation d'une autre partie du cerveau, le stratum, le noyau caudé. Ce dernier est utilisé comme un autopilote et permet d'enregistrer des habitudes, par exemple c'est grâce à lui que l'on se rappelle comment faire du vélo. Toujours dans cette même étude, il est fortement déconseillé aux personnes atteintes de Parkinson, d'Alzheimer, de schizophrénie, de dépression ou encore de stress post-traumatique de jouer à des jeux à la première personne.
A contrario, les jeux de réalité augmentée et de plateformes permettraient de développer la matière grise au sein de l'hippocampe. Il est prouvé que les jeux vidéo sont bénéfiques pour certains systèmes cognitifs, principalement ceux liés à l'attention visuelle et à la mémoire à court terme, explique Gregory West.

Toujours selon l'étude, il faudrait que les studios de développement modifient les mécanismes de leurs jeux en supprimant les aides de localisation, c'est-à-dire les radars et autres cartes, ce qui obligerait les joueurs à utiliser leur mémoire spatiale et à se repérer d'eux même. Sinon, il est conseillé aux joueurs de se repérer par eux même sans utiliser de système de navigation, ce qui permettrait de stimuler l'hippocampe.
Est-ce que les studios souhaitent prendre compte de cette solution ? En tout cas, il ne faut pas imaginer la galère dans les mondes ouverts en mode exploration, on pourrait se retrouver à tourner en rond.