
Le job de Denis Job n'est pas pizzaïolo. Et pourtant, à Rome, les 3 et 4 octobre, cet amateur, soutenu par Smart pizza, pourrait bien rafler un ou deux titres à la coupe du monde de la spécialité.
Oui, c'est vrai ma femme craque un peu à cause de tout mon matériel !"
Nous sommes en centre-ville d'Avignon, dans la cuisine de Denis Job, 50 ans. Ce passionné de cuisine, plus encore dès qu'elle prend des accents transalpins, se déplace ce matin-là dans sa cuisine saturée d'appareils qui en imposent. Deux fours, deux frigos, un robot pour la pâte à pizza. Dans un confessionnal culinaire, Denis Job aurait du mal à ne pas avouer sa passion dévorante : la pizza.
Son mentor, le triple champion du monde de la spécialité, Thierry Graffagnino, ne dit d'ailleurs pas à son sujet? "Denis est un fou furieux de la pizza, un guerrier". L'intéressé se présente pour sa part comme "très motivé et perfectionniste".
Motivé ? Oui car, mardi et mercredi prochain, dérogeant de fait au "Week-end à Rome" cher à Étienne Daho, le Vauclusien sera en lice dans la capitale italienne pour la coupe du monde de pizza.
Là, au milieu de plusieurs centaines de pizzaïolos professionnels, l'Avignonnais sera l'un des seuls amateurs à concourir. "L'an dernier, j'ai terminé cinquième, à quelques points du podium", raconte le "pizzaddict". "Cette année, je vais à Rome pour viser le titre dans deux catégories, pizza-dessert et pizza Innovati, où le but est de réaliser quelque chose de surprenant". Face au jury, Denis officiera avec son tablier siglé à son nom. Ou presque. "Jobi Pizza", c'est son nom d'artiste gastronomique.
"Pour chaque épreuve, on a dix minutes pour l'étalage, la garniture, la cuisson." Mais attention, avec son dossier plein de notes sous les bras ("je suis très organisé"), ne tentez pas de faire dire à Denis quelles seront ces marottes pour remporter cette coupe du monde 2017.
Cela résulte d'un secret-défense gardé... bien au chaud.Histoire d'éviter le four.