
Donald Trump a autorisé samedi 21 octobre la publication prochaine de milliers de nouveaux documents sur l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy (JFK) gardés secrets depuis plusieurs décennies, entretenant le mystère autour de sa mort. Retour à travers les archives de La Croix sur les zones d'ombre entourant la mort du 53e président des États-Unis à Dallas, le 22 novembre 1963.
Donald Trump a autorisé, samedi 21 octobre, les Archives nationales américaines à publier l'ensemble des documents entourant l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy à Dallas le 22 novembre 1963.
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Subject to the receipt of further information, I will be allowing, as President, the long blocked and classified JFK FILES to be opened.
05:35 - 21 oct. 2017
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Si l'immense majorité des dossiers (88 %) ont déjà été révélés au public, les Archives ont désormais jusqu'au 26 octobre prochain pour pouvoir rendre publics plus de 3 000 documents gardés jusque-là secrets et environ 30 000 autres qui n'ont été dévoilés que partiellement.
Une échéance imposée en 1992 par le Congrès américain qui avait ordonné que tous les documents ayant trait au meurtre du 35e président des États-Unis soient rendus publics d'ici 25 ans, au lieu de 2029. À la condition toutefois qu'ils ne portent pas atteinte aux renseignements, aux forces de l'ordre, aux opérations militaires ou encore aux relations étrangères.
Cette décision avait été prise quelques mois après la sortie du film retentissant d'Oliver Stone, JFK, qui avançait la thèse d'une conspiration gouvernementale dans l'assassinat de Kennedy.
Les soupçons, partagés encore aujourd'hui par une majorité d'Américains, portent surtout sur la manière dont Oswald, un ancien transfuge de l'Union soviétique à la vie mouvementée, a pu tirer seul contre l'homme le plus puissant du monde, depuis le bâtiment du dépôt de livres scolaires, le Texas School Book Depository. Et les chances pour Oswald de s'expliquer publiquement ont été réduites à néant, puisqu'il a été lui-même assassiné deux jours plus tard, le 24 novembre 1963, par un ancien gérant de boîte de nuit, Jack Rubinstein, dit Ruby.
La commission Warren formée par le président Johnson une semaine après l'attentat meurtrier avait toutefois conclu en 1964 que le tireur avait agi seul. Une position défendue par l'ancien ministre de la justice, Robert Kennedy, frère du président disparu.