

Le BIOS (Basic Input Output System) est un micro système intégré aux cartes mères de nos ordinateurs et celui-ci a pour but de gérer l'ensemble des périphériques, comme les ports USB, HDMI, ou encore les entrées et sorties audio si elle en dispose. Celui-ci permet aussi de sélectionner le périphérique sur lequel la machine doit démarrer comme une clé USB ou plus simplement un disque dur ou SSD. Sauf que l'on apprend qu'Intel, le fondeur américain, a décidé de supprimer, d'ici 2020, le BIOS au profit de l'UEFI (Unified Extensible Firmware Interface) comme on peut le voir dans
ce document.


L'UEFI, la prochaine norme ?
Pour rappel, l'UEFI est une interface complète et bien plus moderne que le BIOS. Elle a été créée en 2006 afin de remplacer le vieillissant BIOS. D'ailleurs, il aura fallu attendre 10 ans avant que celui-ci ne soit plus considéré comme un standard. Cependant, il reste encore un bon bout de chemin avant que l'UEFI fasse disparaître totalement le BIOS puisqu'il n'est pas encore supporté par tous les constructeurs.


Du côté d'Intel, il s'agit d'une question de sécurité ! L'UEFI est tout d'abord plus moderne, plus ergonomique et plus riche en fonctionnalité. Intel explique aussi que la dernière version de ce système (Class 3) mettra fin aux problèmes de rétrocompatibilité, tant au niveau matériel que logiciel.
En effet avec le BIOS, il est possible d'utiliser le mode LEGACY et d'installer facilement n'importe quel autre système d'exploitation, et là on pense tout de suite à Linux (SteamOS) et au multiboot qui seraient les premiers à être affectés. Sans le mode LEGACY, l'installation d'autres systèmes serait impossible ou trop complexe pour un utilisateur lambda.
Enfin, il faut rappeler que Linus Torvalds, fondateur de Linux, a pris position contre l'UEFI.