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Terrorisme : La France a identifié 150 à 200 «banquiers occultes» de Daesh


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BANQUE Ces « banquiers occultes » sont principalement basés au Liban et en Turquie...



La France a identifié 150 à 200 « banquiers occultes » de Daesh, principalement au Liban et en Turquie, a indiqué ce mardi Tracfin. « Nous avons travaillé sur l'identification de 150 à 200 de ces collecteurs, localisés principalement au Liban et en Turquie », a affirmé Bruno Dalles, le directeur du service de Bercy chargé de la lutte contre le blanchiment d'argent et contre le financement du terrorisme.

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Ministères de Bercy

@_Bercy_
.@GDarmanin et Bruno Dalles, directeur de #Tracfin, présentent le rapport « Tendances et analyse des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme en 2016 » à Bercy
09:54 - 12 déc. 2017
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Bruno Dalles s'est exprimé lors de la présentation à la presse du rapport de son service sur les « risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme » pour l'année 2016.

L'enjeu est désormais de localiser les nouveaux collecteurs.

« Ces banquiers occultes de Daesh reçoivent des fonds qui sont clairement destinés à lui permettre de continuer à fonctionner », a précisé le directeur, soulignant que l'enjeu pour Tracfin était désormais de localiser les nouveaux collecteurs de fonds de Daesh, qui dépend de plus en plus du financement extérieur. Et d'ajouter : « Il y a un vrai enjeu stratégique avec l'éclatement de Daesh pour essayer de savoir où se trouvent localisés les prochains collecteurs pour essayer de tracer les futures métastases de Daesh. »

Au fur et à mesure que les djihadistes cèdent du terrain en Irak et en Syrie, ils sont aussi privés « de leur première source de financement », comme « les butins de guerre » ou « l'extorsion des populations », indique le rapport de Tracfin.

Tracfin surveille aussi le « soutien plus traditionnel » à l'organisation de l'Etat islamique « comme les institutions humanitaires et culturelles afin d'éviter l'utilisation de ces structures pour le financement du terrorisme », a expliqué le directeur de Tracfin.